Cours de seconde, première page

Page modifiée le 26 / 1 / 2003


Nous commençons une suite de cours représentant la trace écrite que les élèves doivent relever et savoir. Ceci ne saurait remplacer un livre de Physique Chimie. Quelques exercices originaux seront proposés, avec leur corrigé.

Leçons de seconde : 1 De l'infiniment petit à l'infiniment grand, travail pratique triangulation, travail pratique taille d'une molécule, 2 lumière et mesure de distances, travail pratique diamètre d'un cheveu, 3 décomposition de la lumière par un prisme, travail pratique réfraction, 4 les spectres messages de la lumière, travail pratique spectres

1 De l'infiniment petit à l'infiniment grand

Sommaire : L'Univers, les galaxies, les étoiles, les planètes, domaine microscopique, l'atome, les puissances de dix, utilisation de la calculatrice, multiples et sous-multiples, chiffres significatifs, travail pratique : mesure de distance par triangulation, fiche élève, fiche professeur, fiche de résultats personnels ; travail pratique : détermination de la taille d'une molécule.

1. L'Univers


On ne connaît pas sa taille.
Les télescopes permettent de voir jusqu'à 10 26 m.
Il comporte des milliards de galaxies.

2. Les galaxies


Elles comportent des milliards d'étoiles.
Notre galaxie est la Voie lactée. Elle comprend 200 milliards d'étoiles et s'étend sur 10 21 m.
La plus proche galaxie est Andromède, à 2 x 10 22 m.

3. Les étoiles


Notre étoile est le Soleil ; il est à 150 millions de kilomètres, soit 1,5 x 10 11 m.
L'étoile la plus proche du Soleil est Proxima du Centaure, à 4 x 10 16 m.

4. Les planètes

Autour des étoiles gravitent des planètes.
Notre planète est la Terre.

5. Domaine microscopique


Les bactéries, observables au microscope optique, mesurent quelques micromètres.

6. L'atome


Sa taille est de l'ordre de 10 -10 m. On peut le détecter et le manipuler grâce au microscope à effet tunnel. Sa structure est lacunaire.

7. Les puissances de dix


En notation scientifique, un nombre n s'écrit :

n = a . 10 p

où a est un nombre décimal comportant un seul chiffre, différent de 0, devant la virgule, ce qui peut se noter :

1 inférieur ou égal à a, lui-même strictement inférieur à 10.

8. Utilisation de la calculatrice


Une erreur est fréquemment commise, en entrant un nombre en notation scientifique dans une calculatrice :

Si vous souhaitez entrer le nombre 7,3 . 10 3, faites 7,3 puis EE ou Exp (selon les calculatrices) puis 3. Le nombre 10 est toujours sous-entendu. Essayez. En cas de doute, par exemple un jour de contrôle, entrez 1 . 10 2 dont vous savez qu'il vaut 100 et vérifiez ce qu'affiche votre calculatrice.

9. Multiples et sous-multiples

Facteur multiplicatif Préfixe Symbole
10 -15 femto f
10 -12 pico p
10 -9 nano n
10 -6 micro
10 -3 milli m
10 3 kilo k
10 6 méga M
10 9 giga G
10 12 téra T

10. Chiffres significatifs


Dans la notation scientifique n = a . 10 p, les chiffres utilisés pour écrire le décimal a sont appelés chiffres significatifs. Le nombre de chiffres significatifs indique la précision de la mesure.

En physique, 4 . 10 7 m et 4, 0 . 10 7 m n'ont pas la même signification.

11. Exercices

// Note : cette liste est destinée uniquement à ceux qui emploient le même livre que notre lycée.

Pages 179 et suivantes, exercices n° 12, 13, 23, 25, 35.

12. Travail pratique, mesure de distance par triangulation


Vous devez mesurer la distance à laquelle se trouve une cible inaccessible directement pour diverses raisons. Vous disposez d'une (ou deux) planche(s) à dessin et d'épingles.
Votre résultat sera inscrit au tableau, puis comparé à la "bonne" valeur.

Réflexion : Donnez quelques cas, où il peut être utile de mesurer une distance entre deux points, sans se déplacer de l'un à l'autre.

12. bis Mesure de distance par triangulation, fiche professeur


Il s'agit d'un travail pratique très subtil et formateur. Car selon la finesse de la manipulation, l'erreur sur le résultat de la mesure peut aller de 30 % à moins de 1 %.
Les résultats des élèves pourront faire l'objet d'un traitement statistique (écart type, estimateur de la "bonne" valeur, c'est à dire moyenne des mesures ne semblant pas aberrantes).
Il parait donc judicieux que la mesure directe la plus précise possible, de la distance recherchée par les élèves, ait été faite au préalable, et que ce résultat soit inscrit au tableau par le professeur, mais caché ; puis que les différents groupes d'élèves viennent inscrire leurs résultats ; puis qu'après estimation du "bon" résultat des élèves, la "vraie" valeur soit dévoilée.

Trouver une démarche permettant d'obtenir un bon résultat est la partie la plus formatrice de ce travail pratique ; il semble donc qu'il faille éviter ici de donner aux élèves un protocole expérimental à suivre.

Le raisonnement de la classe guidée par le professeur doit conduire aux idées suivantes :
 


Cela amène aux décisions suivantes :
 


Remarques importantes :

Il n'est absolument pas nécessaire que BC soit parallèle à la base de la planche ; il suffit de tracer un trait parallèle à cette base puis sa perpendiculaire.

Voici une autre erreur souvent observée :
Pour mesurer l'abscisse des points A, B et C, beaucoup d'élèves les projettent sur l'axe des abscisses. La figure qui suit montre bien que la moindre imperfection de tracé conduit à une erreur désastreuse.
Par contre, observons comment l'ordonnée du point D peut se mesurer, sans tracé et avec précision : DD' et DD" ont des longueurs très proches, malgré une erreur flagrante de positionnement de la règle DD".

Pour une bonne précision, la règle servant à mesurer la base de triangulation et la "vraie" distance doit être la même (prendre un décamètre à ruban). Les mesures sur la planche à dessin doivent se réaliser avec le même instrument (ce qui se fait naturellement) ; par contre le calcul montre que si la règle élève et le décamètre ont des graduations différentes, mais régulières, cela ne causera pas d'écart entre mesure directe et mesure par triangulation. Mais si le décamètre est faux, ce sont ces deux résultats qui seront faussés de la même façon?

En fait un double décamètre bas de gamme (ruban en fibre de verre), comparé à un mètre ruban de haute qualité, s'est révélé étonnamment bon.

12. ter Mesure de distance par triangulation, fiche de résultats personnels


Salle 14 :
Mesure directe, avec double décamètre fibre de verre, sur la terrasse :

Distance mur (14) - joint de mur en face : 31,22 m
Epaisseur du mur (14) jusqu'à la fenêtre : 0,251 m
Epaisseur de la fenêtre jusqu'à l'intérieur de la vitre : 0,022 m
Total : 31,493 m.

Mesure par triangulation :

Base du triangle : 7,8 cm
Hauteur du triangle : 28,6 cm
Translation de la planche : 8,75 cm.

Distance calculée : 28,6 / 7,8 x(8,75 + 0,078) = 32,37 m

Distance mesurée directement : 31,493 + 0,286 = 31,78 m.

13. Travail pratique, détermination de la taille d'une molécule.

13.1. Historique


Les marins savent depuis l'antiquité grecque, que de l'huile lâchée à la surface de la mer, s'étale sur une très grande surface.
Benjamin Franklin (1706 - 1790) fait l'expérience sur un étang. Une goutte d'huile d'olive s'étale sur prés de 100 m2.

13.2. Travail pratique


Versez de l'eau dans le cristallisoir bien propre, attendez que le liquide soit au repos, et saupoudrez un tout petit peu de talc sur toute la surface de l'eau, ou mieux de fleur de soufre.
Laissez tomber, au milieu du cristallisoir, une goutte d'huile d'olive diluée 1000 fois (en volume) dans un solvant volatil (acétone, essence de térébenthine ... ).
Observez attentivement ce qui se passe alors.
Mesurez le diamètre de la tache d'huile.
A l'aide d'une pipette, mesurez le volume d'une goutte d'huile, par exemple, en comptant le nombre de gouttes contenu dans 1 mL.

13.3. Exploitation


Calculez l'aire (surface) de la tache d'huile.
Calculez le volume d'une goutte d'huile.
Calculez l'épaisseur de la tache d'huile, égale à la longueur d'une molécule.

13.4. Visualisation d'une représentation de molécule d'acide oléique


Lancez le logiciel ChemSketch. S'il s'agit d'une version non enregistrée, regardez défiler la liste des logiciels proposés par ACD Labs, et de leurs possibilités.

Quand cela devient possible, cliquez sur Annuler.

Ouvrez le fichier MolChemsk ; il comporte une représentation en deux dimensions de la molécule d'acide oléique (c'est la plus grande).

Il vous reste à la visualiser en trois dimensions. Dans les menus déroulants, faites ACD/Labs | 3D Viewer.

La fenêtre 3D apparaît, vide. Repassez à ChemSketch, par un bouton en bas de votre écran, cliquez sur l'outil Lasso, et sélectionnez la molécule, en cliquant dessous. En bas de l'écran, cliquez sur Copy To 3D.

Différentes visualisations sont possibles, ainsi que des animations très belles.

Si votre molécule apparaît toute plate, faites 3D Optimization (icône en forme de molécule de méthane).

Vous pouvez ensuite mesurer la distance entre les centres de différents atomes.

Déduisez en la longueur de la molécule.

13.5. Travail de réflexion


1.Pourquoi les marins jetaient ils de l'huile à la mer ?
2.Que savez vous de Benjamin Franklin ?
3.Pourquoi l'huile a t elle été diluée 1000 fois ?
4.Comment prouver que le solvant s'est bien évaporé ?
5.Il y a dans cet énoncé des hypothèses cachées, lesquelles ?

13.6. Détermination de la taille d'une molécule, détails expérimentaux


L'expérience est plus spectaculaire en employant l'essence de térébenthine comme solvant : On voit nettement des irisations interférentielles qui disparaissent au bout de quelques dizaines de secondes, preuve que la première épaisseur de la tache est de l'ordre du micron, puis que l'essence s'évapore. Par contre, les résultats numériques ne sont pas très bons, la tache fait 20 ou 14 cm de diamètre ; elle est donc trop mince (reste-t-il de la térébenthine, ou celle-ci modifie-t-elle la position des molécules d'huile ? ).
L'acétone conduit à une tache d'environ 13 cm de diamètre qui se réduit rapidement à 9 ou 10 cm. Attention à ne pas trop approcher la pipette de la surface de l'eau, car les vapeurs d'acétone chassent le talc.

13.7. Détermination de la taille d'une molécule, résultats expérimentaux


52 gouttes correspondent à 1 mL. Avec l'acétone, la tache fait environ 9,5 cm de diamètre, soit une épaisseur de 2,7 nm. ChemSketch, après optimisation 3D donne une longueur de 2,3 nm, pour la molécule d'acide oléique.

13.8. Détermination de la taille d'une molécule, réponses


1.Jeter de l'huile à la mer permet de diminuer la violence des vagues.
2.B. Franklin nait en 1706 à Boston. Il est l'inventeur du paratonnerre. En 1776, il préside la Convention Constitutionnelle de Philadelphie ; il est l'un des auteurs de la Déclaration d'Indépendance. En 1778, il arrive en France, en tant qu'ambassadeur de la République du Nouveau Monde. Il rentre aux États-Unis en 1785.
3.La dilution est nécessaire si votre cristallisoir ne couvre pas 100 m2.
4.Vous pouvez recommencer l'expérience dans un cristallisoir propre, en employant uniquement le solvant : Le talc s'écarte, puis le trou se referme. Si vous êtes très observateur, vous avez du voir des irisations de couleur, lorsque la goutte est tombée sur l'eau, irisations qui ont ensuite disparu. Ces irisations correspondent à une épaisseur de l'ordre de la longueur d'onde de la lumière visible, soit en gros 1 micron, ou 10-6 m. Leur disparition correspond à l'évaporation du solvant.
5.Il est supposé que l'huile d'olive est constituée de molécules ayant toutes la même taille, et que ces molécules se "dressent" à la surface de l'eau.

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2 Lumière et mesure de distances

Sommaire : Propagation rectiligne, application de la propagation rectiligne, écart à la loi de propagation rectiligne de la lumière : la diffraction, vitesse de propagation de la lumière, l'année de lumière, travail pratique : mesure du diamètre d'un cheveu par diffraction.

1. Propagation rectiligne


Dans un milieu transparent et homogène, la lumière se propage en ligne droite.

Par exemple, dans le vide, loin d'une masse importante ; dans l'air si la température est en tous points la même.

2. Application de la propagation rectiligne

2.1. Mesure de distance par triangulation (voir travail pratique de la leçon précédente).

2.2. Mesure du diamètre de la Terre par Eratosthène (en - 200).

3. Écart à la loi de propagation rectiligne de la lumière : La diffraction


Voir le travail pratique sur la mesure du diamètre d'un cheveu, chapitre TP MPI.

4. Vitesse de propagation de la lumière


En 1674, l'astronome Danois Ròmer, travaillant à l'observatoire de Paris, effectue la première mesure, à partir de l'observation (sur Terre) du mouvement des satellites de Jupiter.

La vitesse de la lumière dans le vide est une constante universelle. Par définition, elle vaut :
c = 299 792 458 m . s -1.
En fait, ceci est la définition actuelle du mètre.
 

c vaut environ 3 . 10 8 m . s -1, soit 300 000 km . s -1.

Aucun objet possédant une masse ne peut atteindre cette vitesse. Dans les autres milieux transparents, la lumière va moins vite. 200000 km / s dans le verre.

5. Exercices


Pages 194 et suivantes, exercices n° 12, 23, 24, 26, 27, 28. (Les deux derniers pour les élèves les plus rapides).

6. L'année de lumière

C'est la distance (notée a.l.) parcourue par la lumière dans le vide en une année.
Plus nous observons loin dans l'espace, plus nous regardons dans le passé.
Le télescope Hubble permet d'observer des galaxies dans l'état où elles étaient il y a plus de 10 milliards d'années. Le big-bang a eu lieu il y a 15 milliards d'années.

7. Travail pratique, mesure du diamètre d'un cheveu par diffraction

7.1. Règle de sécurité


Vous ne devez jamais pointer le laser vers les yeux d'un camarade (ni vers les vôtres).
En effet, la puissance du laser est faible, mais votre cristallin la concentrerait sur une petite surface de rétine qui s'en trouverait irrémédiablement détruite.

7.2. But du travail pratique


Vous allez mesurer le diamètre d'un cheveu, à l'aide d'un laser.

7.3. Principe


Lorsque de la lumière rencontre un obstacle qui l'arrête partiellement, elle ne se propage pas en ligne droite : C'est le phénomène de diffraction. Ce phénomène est particulièrement visible avec la lumière d'un laser.

7.4. Protocole


Place dans le faisceau du laser différents obstacles de diamètres d connus.
Mesure la largeur L d'une tache latérale de diffraction.
Représente graphiquement la fonction L = f (d).
Mesure la largeur d'une tache latérale de diffraction donnée par un cheveu.
Trouve sur le graphique le diamètre du cheveu, par interpolation.

7.5. Travail de réflexion


1.Quelle est la méthode la plus précise pour évaluer la largeur de la tache latérale ?
2.A puissance égale quel est le laser le plus dangereux : le laser infra rouge, ou le laser rouge ?

7.6. Réponses


1.Il faut repérer de chaque côté d'une tache latérale, le milieu de la zone obscure. Il est encore plus précis de mesurer ainsi la taille de plusieurs taches.
2.Le laser infra rouge est plus dangereux, car sa lumière est invisible. Ce n'est que lorsque sa rétine sera très brûlée, que la victime s'en apercevra.

7.7. Remarque


La tache centrale n'est pas utilisable ici, car les fils étant transparents, elle est à la fois figure de diffraction et d'interférences.

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3 Décomposition de la lumière par un prisme


Vous pourrez aussi consulter sur ce site, le chapitre TP, MPI, où plusieurs expériences de cours sont présentées.

Sommaire : Décomposition de la lumière blanche, longueur d'onde, la réfraction, la dispersion, couleurs primaires, couleurs complémentaires, travail pratique : réfraction de la lumière.

1. Décomposition de la lumière blanche


Schéma simpliste de l'expérience :

spectre

Un prisme permet de décomposer la lumière blanche.

2. Longueur d'onde


La lumière blanche est polychromatique,

la lumière du laser est monochromatique.

Chaque radiation colorée est caractérisée par une longueur d'onde (mesurée dans le vide). Le laser du laboratoire de physique a une longueur d'onde de 632,8 nm. L'oeil humain n'est sensible qu'aux radiations comprises entre 400 et 800 nm.
Infrarouge
Rouge
Vert
Bleu, violet
Ultraviolet
800 nm
400 nm

// La lumière est une vibration électromagnétique.

3. La réfraction


Lorsque la lumière traverse la surface séparant deux milieux transparents différents, elle subit un changement de direction : C'est la réfraction.
Celle-ci sera étudiée en travail pratique.

4. La dispersion


L'indice d'un milieu matériel transparent dépend de la longueur d'onde de la lumière. Ce milieu est dispersif.

5. Couleurs primaires, couleurs complémentaires

Primaires (lumière)
Complémentaires
Bleu
Vert + rouge = jaune
Vert
Bleu + rouge = magenta
Rouge
Bleu + vert = cyan
Primaires pigment (transparent)

6. Exercices


Pages 208 et suivantes, exercices n° 15, 17, 18, 19, 23.

7. Travail pratique, réfraction de la lumière

réfraction vue dans l'espace

réfraction de la lumière

Première loi de la réfraction (Snell Descartes) :
 

Le rayon réfracté est dans le plan d'incidence.

Deuxième loi de la réfraction :
 

n1 . sin i1 = n2 . sin i2

où n1 est l'indice de réfraction du milieu 1 et n2 celui du milieu 2.

L'indice de l'air est égal à 1.
 

Note : v = c / n

avec v vitesse de la lumière dans le milieu d'indice n et c vitesse de la lumière dans le vide.

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4 Les spectres, messages de la lumière


Voir aussi le chapitre TP, MPI de ce site.

Sommaire : Les spectres d'émission, continus, de raies ; les spectres d'absorption, de raies, de bandes ; application à l'astrophysique ; expériences, travaux pratiques.

1. Les spectres d'émission

1.1. Les spectres continus


Un corps chaud (solide, liquide, ou gaz sous haute pression) émet une lumière dont le spectre est continu. Lorsque la température du corps s'élève, le spectre devient plus lumineux et plus riche en couleurs bleue et violette.

1.2. Les spectres de raies

Un gaz chaud à basse pression émet une lumière dont le spectre est formé de raies. A chaque raie correspond une couleur, une longueur d'onde et une fréquence.

2. Les spectres d'absorption

2.1. Spectre de raies


Un gaz à basse pression, traversé par de la lumière blanche, absorbe les radiations qu'il est capable d'émettre lorsqu'il est chaud. Le spectre obtenu comporte des raies noires d'absorption.

2.2. Spectre de bandes


La chlorophylle, en solution, donne un spectre d'absorption de bandes, caractéristique des molécules. Le permanganate de potassium dans l'eau donne une solution 'violette', en fait de couleur magenta. Cette solution absorbe donc la couleur complémentaire du magenta, c'est à dire le vert. Le spectre d'absorption laisse apparaître plusieurs bandes d'absorption dans le vert.

3. Application à l'astrophysique


L'étude du spectre d'une étoile permet de trouver :

4. Exercices


Pages 222 et suivantes, exercices n° 13, 14, 15 (voir page 199 la table de correspondance entre couleur et longueur d'onde), 21.

5. Expériences, travaux pratiques


Vous pouvez consulter le chapitre TP, MPI, pour des démonstrations de cours. Voici quelques idées supplémentaires :

Couleurs complémentaires, avec des filtres colorés et un rétroprojecteur.

Les élèves peuvent observer chez eux le spectre de raie d'émission du sodium. Il leur faut un réseau et une fente source formée par... un tortillon de papier hygiénique auquel on met le feu. Attention aux risques d'incendie !

Observation depuis leur place, à l'aide de spectroscopes de poche, des spectres émis par des lampes spectrales, Na, Hg, Ne.

Comparaison des spectres émis par une lampe à vapeur de sodium et par un bec Bunsen, réglé pour que sa flamme soit éclairante.

Spectres d'absorption, en observant l'ombre portée d'une baguette de verre chauffée dans la flamme d'un bec Bunsen, éclairée par une lampe à vapeur de sodium et une lampe à vapeur de mercure.

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