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Le montage comporte une puissante
source de lumière, un projecteur de diapositives, ici
à peine visible derrière le disque stroboscopique en
bristol noir.
Le disque est fixé sur l'arbre de sortie d'un moteur
électrique à courant continu, dont la vitesse de rotation
est ajustée à l'aide d'un alternostat (la boîte
verte) derrière le projecteur.
Le faisceau de lumière sortant du projecteur privé de son
objectif passe par une encoche découpée dans le
disque, éclaire les gouttes d'eau, puis est repris par un
condenseur qui le concentre dans l'objectif de projection.
Un dispositif permet de synchroniser la chute des gouttes à la
rotation du disque stroboscopique : Il est formé par une diode
électroluminescente (à haute luminescence, qu'on voit
briller sur la photographie) qui éclaire un
phototransistor uniquement au moment où l'encoche
découpée dans le disque se présente entre les
deux. Ce montage, soudé sur deux plaques pour circuit
imprimé en vis à vis de chaque côté du
disque stroboscopique, peut être déplacé
concentriquement au disque (notez le contrepoids), de manière
à choisir le moment de déclenchement. Il est
alimenté par le boîtier jaune à droite du disque.
Le signal obtenu, des pics de tension, est appliqué à un
amplificateur invisible sur cette photographie. Le courant de sortie de
celui-ci est envoyé dans une bobine de résistance 8 ohms.
Celle-ci attire par saccades un petit aimant scotché sur le tube
portant la pipette. Ce tube est retenu par une lame de matière
plastique servant de ressort et par du scotch d'électricien
faisant office de guide..
La pipette est alimentée en eau additionnée de mouillant
par un flacon à pression constante (un bouchon traversé
par un tube qui "ramne" la pression atmosphérique au-dessous du
niveau de l'eau. Sur la sortie de la pipette, nous avons fixé
une aiguille qui guide les gouttes d'eau et qui améliore un peu
la régularité de la formation de celles-ci.
Quelques résultats
Voici une séquence de
photographies de la chute de gouttes d'eau, enregistrée sans
flash, à la cadence d'environ 3 images par seconde. Les gouttes
paraissent immobiles. Mais on note qu'elles ne sont pas parfaitement
régulières. Cela est dû au régime
tourbillonnaire de l'eau sortant de la burette.
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