En résumé : On peut classer les numériques testés en 3 catégories (en excluant les appareils bas de gamme, les caméscopes dont la partie photographique est pour l'instant insuffisante et les téléphones portables) :
Olympus Camedia 4000 :
Pour
|
Panasonic Lumix FZ 10 : Que je
possède et que je
conseille vivement à ceux qui aiment
la photographie, mais ne veulent pas se surcharger, ni "investir" exagérément
dans un appareil qui, quel qu'il soit, sera démodé dans 2
ans. Le FZ 20 vient de sortir, en attendant la suite...
Pour
Des images personnelles.
|
Canon G3 et G5 :
Pour
|
Minolta A1 et A2 :
Pour
|
Canon Pro 1
Pour
Notez que le capteur 8 mégapixels, d'origine Sony, est muni d'un filtre de Bayer, Rouge Vert Bleu Cyan sur le Sony F 828, et d'un classique filtre R V B sur ses concurents Minolta A2, Canon Pro 1 et Olympus C 8080. Cela explique peut-être le meilleur rendu des couleurs du Sony, ainsi que sa netteté d'image inférieure. |
Autres appareils, avis sommaire :
Note : Certains de ces appareils sont anciens et leurs défaut ont été corrigés sur les versions plus récentes. Panasonic FX5 4 Mpx ; bien, rendu un peu marron
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Grande plage de focales, variation
12 fois, du 35 mm équivalent en 24 x 36 mm (l'angle de prise de
vue vérifié par mes soins, correspond à 34 mm) au
420 ou 432 mm.
Stabilisateur optique vraiment
efficace.
Rendu d’image Leitz, Leica (netteté,
contraste, couleurs, dégradés, arrière-plans flous,
lumières dans le champ, contrejours).
Des grincheux hurlent parce que ces objectifs Leica sont fabriqués
au Japon. Et Alors ? Certains objectifs Leitz venaient du Portugal. Qu'importe,
si la main d'oeuvre est qualifiée. Ce qui compte, ce sont les calculs,
la qualité des verres optiques, les tolérances serrées
de fabrication, la compétence globale.
Objectif présentant sa qualité
maximale dès la pleine ouverture de 2,8. Bonne couverture
de l'image, pas de défaut de montage décelable.
Grande simplicité d’utilisation,
à la portée d’un débutant.
Pour les experts, pas de gadgets, mais accès rapide, et naturel
aux réglages avancés,
même l'oeil collé au viseur.
Grande logique d’emploi, menus clairs, boutons peu nombreux et d’usage
intuitif.
Accès direct par un bouton
dédié à :
Mise au point manuelle, avec assistance éventuelle,
Modes rafales,
Affichage sur l’écran ou dans le viseur,
Choix des données affichées, image
seule, image plus paramètres, image plus paramètres plus
histogramme, images plus quadrillage.
Mise en service du flash.
Effacement des mauvaises images.
Rapidité de réaction
et d’enregistrement des images (6 secondes prise de vue comprise, pour
5 images en qualité maximale, sur carte Sd rapide - 4 secondes sur
carte ultra rapide).
Longue focale 72 mm équivalente à 420
mm (ou 432 mm ?) en 24 x 36 mm, ouverte
à 2,8, avec un rendu satisfaisant.
Prise de vue en rafale rapide,
4 images en 1 seconde sur 5 images en Jpeg haute qualité (plus précisément,
30 centièmes de seconde entre 2 images successives, chronométrés
en filmant un chronomètre numérique). Voir plus haut pour
la durée nécessaire à la reprise en main de l'appareil
(prise de vue + sauvegarde). Mode rafale facile à mettre en service.
Distorsion faible ou nulle aux
focales autres que 6 mm (équivalent 35 mm), très rare pour
un zoom.
Viseur numérique ajustable
à la vue de l’utilisateur.
Bonnes photographies en faible lumière,
sans flash (intérieur clair, tombée de la nuit).
Sensibilité de 400 Iso réellement
utilisable, avec peu de grain (bruit), une netteté encore
satisfaisante et seulement un rendu moins fin des dégradés
de couleurs ainsi que des couleurs plus ternes mais encore assez correctes,
avec des aplats discrets.Sensibilité de 200 Iso très bonne,
avec un peu moins de fins détails qu’à 50 ISO et un peu de
grain. A 50 Iso, très peu de grain, même dans les ombres,
rendu net et lisse (cette sensibilité est conseillée pour
les portraits, où le grain numérique à 200 et 400
ISO est désagréable). Possibilité de renforcer la
netteté au maximum permis (High), avec un minimum de grain supplémentaire.
Notez que le grain dépend non seulement de la sensibilité
ISO choisie, mais aussi du sujet ; un sujet très sombre (ciel d'un
noir profond) déclenchera une augmentation du gain des amplificateurs
et donc une montée du grain.
Grande ouverture et grande focale
de l’objectif permettant d’obtenir des fonds flous du plus bel effet, pour
détacher le sujet principal.
Boîtier en matière plastique léger, bien fini et
solide. J'en suis à 17000 photos en un an et pour l'instant tout
fonctionne bien.
Notice complète, bien rédigée
(à part le mot diaphragme employé systématiquement
à la place du mot obturateur) et en une seule langue, ce qui évite
de traîner un gros livre avec soi. Mériterait d’avoir une
couverture rigide.
Fonctionnement possible directement sur secteur
: Lors des transferts des images vers un PC, il n’y a ainsi pas de risque
d’arrêt inopiné par panne de batterie qui pourrait provoquer
une perte d’images. Conseil pour les transferts : Employez l’Explorateur
de Windows, où le Panasonic apparaît comme un disque dur amovible,
par Copier | Coller ou Control + C | Control + V. Une fois les images sur
le disque dur, vérifiez-les, puis effacez la mémoire du Panasonic
par Control + A, puis Suppr. Pour des images d'intérêt mineur,
vous pouvez aller encore plus vite par Control + X (Couper) | Control +
V (Coller).
Parasoleil très bien conçu
: Il se visse sur une partie fixe du
boîtier et ne force donc pas sur la partie mobile de l’objectif ;
il protège donc en même temps cette partie mobile.
Zoom à longueur (importante) fixe.
Il se déplie une fois pour toutes et le parasoleil le protège
de tout effort mécanique. Rassurant pour le long terme.
Possibilité en option, après la prise d'une image, de
voir automatiquement celle-ci une seconde, puis un agrandissement central
4 X, encore une seconde, pour juger immédiatement
de l'exposition et de la netteté.
Mise au point manuelle par bague
dédiée, déclenchant un agrandissement central 4 X,
efficace.
Viseur numérique 113
000 pixels permettant uniquement le cadrage et la vérification des
paramètres ; netteté, rendu des sujets contrastés
et couleurs sont à la limite de l'acceptable. Mais il en est plus
ou moins de même de tous les bridges, y compris Minolta A2 qui a
pourtant un viseur à 900 000 pixels.
Distorsion très forte en
barillet, à 6 mm (1 %, comme pour tous les autres zooms), qui disparaît
à 7 mm (contrairement aux autres zooms), soit 40 mm en équivalent
24 x 36 mm et jusqu'à 72 mm, soit 420 mm en équivalent 24
x 36 mm.
Distorsion énorme (2 %)
en barillet à 6 mm en macrophotographie (qui disparaît presque
en zoomant 3 ou 4 fois).
Pas de valeur précise de
la focale affichée dans le viseur (ennuyeux pour limiter la distorsion).
Affichage non permanent du coefficient de zoom dans le viseur.
Franges colorées vertes
et violettes, autour des sujets brillants aux focales les plus longues,
300 à 420 mm équivalent 24 x 36 mm. Steve's Digicam montre
(photographie au 420 mm d'une coque polyester blanche de bateau) des franges
très marquées, larges de 0,55 mm sur un tirage 30 x 40 cm,
ce qui semble correspondre aux mesures de Chasseur d'Images. Mon Panasonic
FZ 10 personnel donne des franges moins outrancières et larges de
seulement 0,43 mm dans les mêmes conditions, ainsi qu'une bien meilleure
image. Meilleure fabrication ?
Douceur de rendu aux longues focales, intéressante pour le portrait,
mais moins pour la photographie animalière. Mais l'image peut être
fortement boostée dans un logiciel tel PhotoShop.
Les menus déroulants pourraient être encore mieux conçus
: Lorsque le premier sous-menu est validé, il déroule la
liste de ses options, ce qui décale d’une ligne vers le bas les
sous-menus suivants. Cela complique le repérage dans la liste des
sous-menus. (Défaut corrigé sur le Panasonic FZ 20).
Bouchon d’objectif mal conçu
: Il faut des doigts de fée pour le manipuler, d’où perte
de temps. Il peut tomber.
Encombrement important par rapport
à un ultra compact, mais faible par rapport à un réflex.
Prise en main fatigante, dans certains
cas spéciaux : Essais, mise au point manuelle, longue série
de photographies, l’appareil étant tenu à main levée.
Tenue de la main gauche délicate. Mais certains bridges sont impossibles
à tenir de la main gauche !
Ecran arrière non orientable.
Seulement 4 millions de pixels,
mais tout est relatif, car la qualité des images est très
bonne et la taille encore raisonnable des fichiers soulage les mémoires
et l'ordinateur. 5 millions sur le Panasonic FZ 20.
Difficulté (mais pas impossibilité)
à réaliser des photos en pleine nuit : la mise
au point patine (Corrigé sur le Panasonic FZ 20 qui dispose d'une
assistance nocturne de mise au point), le mode photographie de nuit accepte
des poses de 8 secondes, mais impose une fermeture du diaphragme. Par contre,
le mode programme avec priorité diaphragme autorise une ouverture
de 2,8 mais interdit les poses plus longues que 1/4 de seconde. Passer
en priorité vitesse qui permet de poser à l'ouverture maximale
de 2,8, jusqu'à une durée de 8 secondes. C'est le seul point
réellement faible de cet appareil.
Il faut passer par les menus déroulants
pour passer de la priorité diaphragme à la priorité
vitesse, ou au mode exposition manuelle (Corrigé sur le Panasonic
FZ 20, où l'accès se fait directement par le gros bouton
rotatif).
Notez que la Panasonic FZ 20 est nettement plus nerveux pour la mise
au point.
Le Panasonic FZ 20 possède une correction logicielle de l'aberration
chromatique. Son action à la plus longue focale, 432 mm équivalent
24 x 36 mm, améliore sensiblement la netteté des images,
mais produit des résultats curieux sur du texte : Des lettres noires
paraissent rouge sombre, bordées par un trait noir très net,
et entourées d'un halo bleu ! A suivre.
Le Panasonic FZ 20 semble donner à sa sensibilité la
plus faible (80 ISO) des images plus bruitées que le Panasonic FZ
10, employé à 50 ISO.
Pour démarrer rapidement en longue focale, mettez en marche et zoomez en même temps.
Pour éliminer le mieux le fond, il est préférable
de zoomer 2 ou 3 fois et bien sur d’employer la pleine ouverture 2,8. La
focale la plus courte permet de s’approcher au maximum (ce qui pose un
problème d’éclairage du sujet) et d’obtenir le grandissement
maximum, mais le fond est trop visible à cause de l’effet grand-angle
sur la profondeur de champ d’une part et sur l’angle de prise de vue assez
grand qui fait entrer sur la photo beaucoup d’objets indésirables.
La focale la plus longue oblige à s’éloigner du sujet (le
cadrage est moins serré qu'en grand angle) ce qui fait réapparaître
le fond (fond distant de quelques mètres) ; on voit moins d’objets
au fond, mais ils sont plus nettement reconnaissables qu’aux focales intermédiaires.
En zoomant 2 ou 3 fois, on doit s’éloigner un peu du sujet, ce qui
facilite son éclairage ; le cadrage est un peu moins serré
qu’à la focale la plus courte, mais le fond à quelques mètres
disparaît dans le flou. Essayer les diaphragmes 2,8 (bon, mais difficulté
de mise au point) ou 5,6 (image plus nette et fond éloigné
pas encore trop visible). 4 est moins bien car ne semble rien apporter
de plus que 2,8.
La macrophotographie à la focale la plus courte (6 mm équivalent
35 mm) donne une très forte distorsion, deux fois plus forte qu’à
la même focale lorsqu'on vise un sujet situé à grande
distance. C'est désagréable sur les sujets rectilignes. A
6 mm un segment de droite photographié, longeant le grand côté
de l’image, vu sur l’écran avec une longueur de 270 mm, s’écarte
à chaque extrémité de 4 mm du bord de l’image. Cette
distorsion disparaît presque en zoomant 3 ou 4 fois, soit à
la focale de 22,4 ou 25,2 mm. On observe alors un léger barillet.
Les focales plus longues ne sont pas utilisables, car la mise au point
devient trop lointaine.
Conclusion : Pour obtenir le grandissement le plus fort, employer
la focale la plus courte de 6 mm (équivalent 35 mm), mais il y a
beaucoup de distorsion et des difficultés d’éclairage.
Si le sujet est assez grand, préférer une focale de 18
à 24 mm (zoom 3 à 4 fois) qui diminue beaucoup la distorsion,
atténue le fond et facilite un peu l’éclairage.
P, programme, tout automatique, mise au point uniquement au-delà
de 30 cm, sensibilité choisie par menu.
A S M, priorité diaphragme ou ouverture (A, aperture), priorité
vitesse (S, shutter) et manuel M. Mise au point dès 5 cm.
Macro.
Portrait.
Sport.
Panoramique (dessin minable en forme de Formule 1 ?) permettant de
suivre un sujet en mouvement afin de rendre le fond flou, tout en prévenant
le stabilisateur d’image.
Portrait de nuit, avec ou sans flash pour le portrait, et pose longue
pour enregistrer le fond plus sombre.
Cinéma 10 ou 30 images par seconde, avec son.
Observation des clichés déjà enregistrés.
L’objectif permet une mise au point de 2 m à l’infini à
72 mm (équivalent 420 mm) et de 5 cm à l’infini à
6 mm (équivalent 35 mm).
En mode programme, la mise au point est limitée aux courtes
focales à 30 cm. Elle reste limitée à 2 m en 72 mm.
Cela doit être destiné à éviter la mise au point
erronée sur le hublot d’un avion ou la vitre d’un véhicule,
lorsqu’on photographie à travers.
En A S M, priorité diaphragme ou ouverture (A, aperture), priorité
vitesse (S, shutter) et manuel M. Ce choix, A, S ou M est fait par le menu.
Le ou les réglages se font par appui sur la touche Exposure qui
indique par des flèches jaunes quelles touches du joypad employer.
Plage de mise au point non limitée, comme en mode macro.
En mode macro, la plage de mise au point n’est plus bridée et
s’étale de 2 m à l’infini à 72 mm (équivalent
420 mm) et de 5 cm à l’infini à 6 mm (équivalent 35
mm).
Des photos en milieu sombre, exposées en priorité
ouverture (A) à 2,8 - 4 - ou 5,6, montrent une légère
sous-exposition à la pleine ouverture de 2,8 qui semble donc un
petit peu optimiste. Le menu Exif indique d’ailleurs une ouverture maximale
de 3. A vérifier.
Un sujet à 1 mètre ou 1,5 mètre est rendu sans
distorsion à la focale de 7 mm à 7,6 mm (soit 41 à
44 mm en équivalent 24 x 36) qui est plus courte que ce qu’annonce
le banc d’essai de Chasseur d’images de mars 2004. Le problème est
que cette valeur n’est pas affichée par le Panasonic FZ 10 qui indique
encore zoom 1 X. En gros, depuis la focale 6 mm, donner 3 coups très
brefs de zoom avant !
A la focale la plus courte, 6 mm (équivalent 35 mm), la distorsion
en barillet est forte : Un segment de droite longeant le grand côté
de l’image s’en écarte de 2 mm à chaque extrémité,
pour une longueur totale de 270 mm. Cela peut se révéler
très gênant sur certains sujets d'architecture. Notez que
Chasseur d'Images annonce un logiciel capable de corriger automatiquement
cela, plus beaucoup de bonnes autres choses.
A des vitesses très faibles ¼ s, les images prises
à main levée à une focale de 34 mm (équiv 200
mm) sont bougées. Le stabilisateur mode 2 semble un peu plus efficace
que le mode 1 et les résultats sont meilleurs qu’à main levée.
Ils sont toutefois nettement inférieurs à ceux obtenus avec
un trépied.
A la vitesse de 1/10 s, les 2 modes stabilisateurs sont généralement
efficaces. La notice indique que le mode 2 est plus efficace que le 1 ;
mais sans doute faut-il des vitesses d’obturation assez rapides. Des essais
sur pied, avec le retardateur pour diminuer les vibrations montrent que
le stabilisateur en mode 2 ne diminue pas la qualité d’image, voire
l’améliore un peu, par rapport au mode sans stabilisateur. Donc
le laisser agir en permanence.
Mes mesures personnelles, obtenues en photographiant un chronomètre
numérique au 1/100 de s, me donnent pour des vitesses d’obturation
de 1/100 à 1/400 s, une durée entre 2 prises de vues successives
de 0,30 s. Il est bien possible de prendre 4 images en 1 seconde comme
l'indique Panasonic, mais en négligeant le délai avant la
prise de la première image.
Il est possible de choisir un réglage automatique, des réglages
standards (Soleil, halogène…), un réglage semi-automatique
qui nécessite de déclencher en visant une feuille blanche
et un ajustage manuel.
Pour ce dernier, faire un premier réglage approximatif standard
(pas de mode auto, mais par exemple lampe halogène), puis appuyer
sur le joypad, flèche vers le haut, jusqu’à voir apparaître
le réglage de la balance des blancs.
Il permet d’arracher un détail lorsqu’il est impossible de
s’approcher, mais la netteté globale diminue. Exemple en zoomant
24 fois (zoom optique 12 fois et zoom numérique 2 fois), une image
affichée dans PhotoShop en grandissement 100 % montre plus de fins
détails qu’une image en zoom optique 12 fois, affichée en
200 %. De plus la pixellisation est invisible. Mais si ces 2 images sont
tirées sur papier au même format, l’image avec zoom numérique
2 fois aura une netteté globale plus faible. J’estime le gain en
détail à 30 %, mais la perte en taille est de 50 %. 0,5 x
1.3 = 0,65. Le tirage avec zoom numérique comportera 45 % de détails,
en comparaison avec un zoom optique. A réserver donc aux cas impossibles.
Les essais ont été faits sur pied, avec retardateur et stabilisateur
en mode 2, à la sensibilité de 50 ISO, en netteté
maximale, à une ouverture de 5,6 à laquelle Chasseur d’Images
donne le maximum de netteté centrale du zoom en focale 72 mm (équivalent
420 mm). Les images avec zoom numériques peuvent être fortement
traitées dans PhotoShop, pour accroître leur netteté,
contrairement à celles prises en zoom optique.
Des images comparatives prises dans ma salle à manger, à
la focale de 6 mm (équivalent 35 mm), sur pied, avec retardateur
et stabilisateur, en mode programme, à l’ouverture de 2,8 montrent
que :
· A 50 ISO, en contraste, netteté et saturation standards,
les images sont nettes et lisses (beau rendu de matière), avec très
peu de grain, même dans les ombres.
· A 50 ISO, contraste faible (Low), netteté et saturation
standards, le rendu est plus détaillé dans les ombres : Intéressant
pour un sujet à fort contraste.
· A 50 Iso, contraste et saturations standards, netteté
forte (High), l’image est plus nette, avec à peine plus de grain.
· A 200 ISO, en contraste, netteté et saturation standards,
le rendu est presque aussi bon qu’en 50 ISO, avec plus de grain, mais discret.
Le rendu de matière est un peu moins bon, les couleurs à
peine moins vives. Sensibilité et paramètres intéressants
en cas de manque de lumière.
· A 200 ISO, en contraste et saturation standards, netteté
forte (High), le rendu est presque aussi bon qu’en 50 ISO, avec plus de
grain. Le rendu de matière est un peu moins bon, les couleurs à
peine moins vives. Il y a un peu plus de grain qu’en 200 ISO, netteté
standard. Les détails les plus fins (surface du crépi) disparaissent
dans le grain.
· A 400 ISO, en contraste, netteté et saturation standards,
les plus fins détails disparaissent dans les ombres et hautes lumière.
Le rendu est moins lisse à cause du grain, les couleurs plus ternes
qu’en 50 ISO. Les hautes lumières sont plus brûlées
qu’en 50 ISO.
· A 400 ISO, en contraste, netteté et saturation Low
(faible), le grain est plus discret qu’en 400 ISO avec les réglages
standards, mais les couleurs encore plus ternes (les bruns deviennent terreux,
les bleus moins intenses). Le grain est plus important qu’en 50 ISO, mais
supportable, même en tirage grand format. Les couleurs apparaissent
plus ternes, avec des aplats discrets. Les hautes lumières sont
plus brûlées qu’en 50 ISO.
· A 400 ISO, en contraste et saturation Low (faible), et netteté
élevée (High), les détails perdus par rapport au 50
ISO ne reviennent pas, mais il y a encore plus de grain qu’en 400 ISO,
en contraste, netteté et saturation Low (faible).
Conclusion ISO : 50 ISO pour la qualité maximale (on peut jouer sur le contraste faible -Low- ou la netteté élevée -High), 200 ISO pour gagner en vitesse d’obturation (on peut jouer sur la netteté élevée), 400 ISO dans les cas limites (available light), à contraste, netteté et saturation faibles. Attention, le grain en numérique ne dépend pas seulement de la sensibilité choisie, mais aussi de l'éclairement : Une haute sensibilité en assez forte lumière permet une grande vitesse d'obturation, avec pas trop de grain. En basse lumière, le grain monte. Ceci est gênant sur les portraits. Voir les essais suivants.
Compression des images : Le Panasonic FZ 10 ne dispose pas d'un mode RAW ; il délivre uniquement des images compressées en JPEG, avec 2 niveaux de compression. En qualité maximale, une image occupe en moyenne 1,30 mégaoctet ; on peut stocker 395 photographies sur une carte de 512 mégaoctets. En compression maximale, une image occupe en moyenne 0,75 mégaoctet et il est possible d'en stocker 685 sur une carte de 512 mégaoctets. La différence de rendu est faible. J'ai procédé à des essais comparatifs soignés (fleurs et forêt). Sur 19 sujets enregistrés, 10 ont semblé un peu meilleurs en qualité maximale, 3 ont semblé un peu meilleurs à la qualité inférieure (compression maximale) et 6 ont semblé identiques. Les écarts étant vraiment ténus. Donc ne pas hésiter à employer la compression maximale en voyage et choisir la qualité supérieure quand vous pouvez décharger à la demande vos photos sur votre ordinateur.
Toutes les photographies qui suivent ont été prises
dans la vallée de la Loue, par temps couvert, en sous-bois sombre,
à main levée, en sensibilité 50 ISO, avec les paramètres
contraste et saturation standards, netteté maximale (High), sauf
indications contraires. Mode Programme ou Macro (identique, mais qui autorise
une mise au point rapprochée).
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