Avis sur ces appareils numériques

Document modifié  le 1er / mai / 2005
Mes essais avec mon Panasonic FZ 10, comparaison rapide avec le Panasonic FZ 20
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En résumé : On peut classer les numériques testés en 3 catégories (en excluant les appareils bas de gamme, les caméscopes dont la partie photographique est pour l'instant insuffisante et les téléphones portables) :

Votre choix se fera selon les critères
Olympus Camedia 4000
Pour
  • Très bonnes photos,
  • mode macro très performant, y compris avec le flash de l'appareil,
  • prix bas,
  • ouverture de 2,8 constante sur toute la gamme des focales, zoom 3 fois,
  • peu encombrant et léger.
Contre
  • Acheter en supplément un chargeur et un jeu de piles rechargeables,
  • rendu des couleurs qui me semble froid (à corriger dans un logiciel de photo),
  • rendu faible dans les ombres.
Panasonic Lumix FZ 10 : Que je possède et que je conseille vivement à ceux qui aiment la photographie, mais ne veulent pas se surcharger, ni "investir" exagérément dans un appareil qui, quel qu'il soit, sera démodé dans 2 ans. Le FZ 20 vient de sortir, en attendant la suite...
Pour
  • Zoom de grande amplitude 12 fois, stabilisateur optique efficace, ouverture lumineuse de 2,8 constante sur toute la gamme des focales, possibilités de prises de vue au téléobjectif que les autres appareils n'ont pas,
  • viseur numérique utilisable en plein jour et aussi sans lunettes par les presbytes ou les myopes, et qui regroupe les informations de prise de vue,
  • très bonnes photos, même sans flash en faible lumière
  • bruit raisonnable, même à 400 ISO (le portrait supporte mal ce type de "grain" et vous lui réserverez la sensibilité de 50 ISO).
  • Possibilité de détacher le sujet sur un fond flou du plus bel effet, grace à l'ouverture de 2,8 et aux longues focales.
  • Rendu "Leica" de l'objectif, pour la netteté, les couleurs, les dégradés, les contrejours (voici une photographie prise avec le Soleil dans le champ), les lumières vives dans le champ, les fonds flous.
  • Prix inférieur à celui de la plupart des autres brigdes de qualité.
Contre
  • qualité du viseur numérique, comme pour tous les bridges,
  • encombrement, poids,
  • difficultés en photographie de nuit
Un avis plus détaillé sur le Panasonic FZ 10

Des images personnelles.
Le FZ 20 est sorti cet automne ; 5 millions de pixels et une correction informatique automatique du vignettage (déjà faible) et de l'aberration chromatique (intéressant en mode zoom 12 x), avec un processeur plus rapide (évidemment).

Canon G3 et G5
Pour
  • Excellente qualité d'image. Le G5 semble meilleur dans les hautes lumières, et parfois dans les ombres. Le G3 reste un excellent choix.
  • grande ouverture de 2,0 à 3,0 du zoom 4 fois,
  • écran arrière orientable.
Contre
  • Prix,
  • poids,
  • encombrement,
  • sensibilité un peu limite du G5.
Note : Le Canon G6 est sorti, avec 7 millions de pixels, une netteté des images percutante. Le rendu des couleurs me semble par contre un peu froid ; il faut bien critiquer un peu. Chasseur d'Images n'a pas été enthousiasmé par la netteté et surtout le bruit.
Minolta A1 et A2 :
Pour
  • zoom stabilisé
  • zoom d'ouverture correcte
  • zoom d'amplitude intéressante
  • zoom avec grand angle 28 mm
  • écran arrière partiellement orientable
Contre
  • Prix
  • images sombres, couleurs ternes
  • bonne netteté, mais guère meilleure qu'avec un Panasonic FZ10 à 4 mégapixels
  • qualité du viseur numérique du A1
Canon Pro 1
Pour
  • zoom lumineux, d'amplitude intéressante, avec grand angle 28 mm
  • beau rendu des couleurs
  • netteté vraiment supérieure aux 4, 5 mégapixels et 8 mégapixels concurrents, à condition qu'il y ait beaucoup de lumière,
  • écran arrière totalement orientable
Contre
  • Pas de stabilisateur optique,
  • prix élevé,
  • sensibilité faible, fort niveau de bruit, d'après Chasseur d'Images.
Canon semble tirer beaucoup mieux parti que les autres du nouveau capteur 8 mégapixels, images plus nettes (il est vrai qu'il dispose d'un objectif Série L avec une lentille fluorite), couleurs plus brillantes. Mais un récent test de Chasseur d'images de mars 2004 montre que le renforcement de la netteté de l'image par le Canon Pro 1 se fait avec une dégradation énorme de la sensibilité et une augmentation considérable du bruit. A tel point que même à la sensibilité minimale, le Pro 1 est affecté de bruit.
Notez que le capteur 8 mégapixels, d'origine Sony, est muni d'un filtre de Bayer, Rouge Vert Bleu Cyan sur le Sony F 828, et d'un classique filtre R V B sur ses concurents Minolta A2, Canon Pro 1 et Olympus C 8080. Cela explique peut-être le meilleur rendu des couleurs du Sony, ainsi que sa netteté d'image inférieure.
Autres appareils, avis sommaire :
Note : Certains de ces appareils sont anciens et leurs défaut ont été corrigés sur les versions plus récentes.

Panasonic FX5 4 Mpx ; bien, rendu un peu marron
Panasonic LC70 idem
Panasonic LC1 5 Mpx ; bien, plus net que les précédents
Panasonic LC5 3,8 Mpx ; appareil ancien ; image nette, mais granuleuse et sombre. L'accentuation de la netteté est mal maîtrisée. Les fonds flous sont disgracieux. JPEG mal maîtrisé.
Panasonic LC 43 4 Mpx ; bien, comme LC70

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Avis plus détaillé sur mon Panasonic FZ 10 personnel, acquis le 31 mars 2004.

Caractéristiques officielles : Voir à la page suivante.
Images réalisées avec mon FZ10.

Avantages


Grande plage de focales, variation 12 fois, du 35 mm équivalent en 24 x 36 mm (l'angle de prise de vue vérifié par mes soins, correspond à 34 mm) au 420 ou 432 mm.
Stabilisateur optique vraiment efficace.
Rendu d’image Leitz, Leica (netteté, contraste, couleurs, dégradés, arrière-plans flous, lumières dans le champ, contrejours). Des grincheux hurlent parce que ces objectifs Leica sont fabriqués au Japon. Et Alors ? Certains objectifs Leitz venaient du Portugal. Qu'importe, si la main d'oeuvre est qualifiée. Ce qui compte, ce sont les calculs, la qualité des verres optiques, les tolérances serrées de fabrication, la compétence globale.
Objectif présentant sa qualité maximale dès la pleine ouverture de 2,8. Bonne couverture de l'image, pas de défaut de montage décelable.
Grande simplicité d’utilisation, à la portée d’un débutant.
Pour les experts, pas de gadgets, mais accès rapide, et naturel aux réglages avancés, même l'oeil collé au viseur.
Grande logique d’emploi, menus clairs, boutons peu nombreux et d’usage intuitif.
Accès direct par un bouton dédié à :
    Mise au point manuelle, avec assistance éventuelle,
    Modes rafales,
    Affichage sur l’écran ou dans le viseur,
    Choix des données affichées, image seule, image plus paramètres, image plus paramètres plus histogramme, images plus quadrillage.
    Mise en service du flash.
    Effacement des mauvaises images.
Rapidité de réaction et d’enregistrement des images (6 secondes prise de vue comprise, pour 5 images en qualité maximale, sur carte Sd rapide - 4 secondes sur carte ultra rapide).
Longue focale 72 mm équivalente à 420 mm (ou 432 mm ?) en 24 x 36 mm, ouverte à 2,8, avec un rendu satisfaisant.
Prise de vue en rafale rapide, 4 images en 1 seconde sur 5 images en Jpeg haute qualité (plus précisément, 30 centièmes de seconde entre 2 images successives, chronométrés en filmant un chronomètre numérique). Voir plus haut pour la durée nécessaire à la reprise en main de l'appareil (prise de vue + sauvegarde). Mode rafale facile à mettre en service.
Distorsion faible ou nulle aux focales autres que 6 mm (équivalent 35 mm), très rare pour un zoom.
Viseur numérique ajustable à la vue de l’utilisateur.
Bonnes photographies en faible lumière, sans flash (intérieur clair, tombée de la nuit).
Sensibilité de 400 Iso réellement utilisable, avec peu de grain (bruit), une netteté encore satisfaisante et seulement un rendu moins fin des dégradés de couleurs ainsi que des couleurs plus ternes mais encore assez correctes, avec des aplats discrets.Sensibilité de 200 Iso très bonne, avec un peu moins de fins détails qu’à 50 ISO et un peu de grain. A 50 Iso, très peu de grain, même dans les ombres, rendu net et lisse (cette sensibilité est conseillée pour les portraits, où le grain numérique à 200 et 400 ISO est désagréable). Possibilité de renforcer la netteté au maximum permis (High), avec un minimum de grain supplémentaire. Notez que le grain dépend non seulement de la sensibilité ISO choisie, mais aussi du sujet ; un sujet très sombre (ciel d'un noir profond) déclenchera une augmentation du gain des amplificateurs et donc une montée du grain.
Grande ouverture et grande focale de l’objectif permettant d’obtenir des fonds flous du plus bel effet, pour détacher le sujet principal.
Boîtier en matière plastique léger, bien fini et solide. J'en suis à 17000 photos en un an et pour l'instant tout fonctionne bien.
Notice complète, bien rédigée (à part le mot diaphragme employé systématiquement à la place du mot obturateur) et en une seule langue, ce qui évite de traîner un gros livre avec soi. Mériterait d’avoir une couverture rigide.
Fonctionnement possible directement sur secteur : Lors des transferts des images vers un PC, il n’y a ainsi pas de risque d’arrêt inopiné par panne de batterie qui pourrait provoquer une perte d’images. Conseil pour les transferts : Employez l’Explorateur de Windows, où le Panasonic apparaît comme un disque dur amovible, par Copier | Coller ou Control + C | Control + V. Une fois les images sur le disque dur, vérifiez-les, puis effacez la mémoire du Panasonic par Control + A, puis Suppr. Pour des images d'intérêt mineur, vous pouvez aller encore plus vite par Control + X (Couper) | Control + V (Coller).
Parasoleil très bien conçu : Il se visse sur une partie fixe du boîtier et ne force donc pas sur la partie mobile de l’objectif ; il protège donc en même temps cette partie mobile.
Zoom à longueur (importante) fixe. Il se déplie une fois pour toutes et le parasoleil le protège de tout effort mécanique. Rassurant pour le long terme.
Possibilité en option, après la prise d'une image, de voir automatiquement celle-ci une seconde, puis un agrandissement central 4 X, encore une seconde, pour juger immédiatement de l'exposition et de la netteté.
Mise au point manuelle par bague dédiée, déclenchant un agrandissement central 4 X, efficace.

Inconvénients


Viseur numérique 113 000 pixels permettant uniquement le cadrage et la vérification des paramètres ; netteté, rendu des sujets contrastés et couleurs sont à la limite de l'acceptable. Mais il en est plus ou moins de même de tous les bridges, y compris Minolta A2 qui a pourtant un viseur à 900 000 pixels.
Distorsion très forte en barillet, à 6 mm (1 %, comme pour tous les autres zooms), qui disparaît à 7 mm (contrairement aux autres zooms), soit 40 mm en équivalent 24 x 36 mm et jusqu'à 72 mm, soit 420 mm en équivalent 24 x 36 mm.
Distorsion énorme (2 %) en barillet à 6 mm en macrophotographie (qui disparaît presque en zoomant 3 ou 4 fois).
Pas de valeur précise de la focale affichée dans le viseur (ennuyeux pour limiter la distorsion). Affichage non permanent du coefficient de zoom dans le viseur.
Franges colorées vertes et violettes, autour des sujets brillants aux focales les plus longues, 300 à 420 mm équivalent 24 x 36 mm. Steve's Digicam montre (photographie au 420 mm d'une coque polyester blanche de bateau) des franges très marquées, larges de 0,55 mm sur un tirage 30 x 40 cm, ce qui semble correspondre aux mesures de Chasseur d'Images. Mon Panasonic FZ 10 personnel donne des franges moins outrancières et larges de seulement 0,43 mm dans les mêmes conditions, ainsi qu'une bien meilleure image. Meilleure fabrication ?
Douceur de rendu aux longues focales, intéressante pour le portrait, mais moins pour la photographie animalière. Mais l'image peut être fortement boostée dans un logiciel tel PhotoShop.
Les menus déroulants pourraient être encore mieux conçus : Lorsque le premier sous-menu est validé, il déroule la liste de ses options, ce qui décale d’une ligne vers le bas les sous-menus suivants. Cela complique le repérage dans la liste des sous-menus. (Défaut corrigé sur le Panasonic FZ 20).
Bouchon d’objectif mal conçu : Il faut des doigts de fée pour le manipuler, d’où perte de temps. Il peut tomber.
Encombrement important par rapport à un ultra compact, mais faible par rapport à un réflex.
Prise en main fatigante, dans certains cas spéciaux : Essais, mise au point manuelle, longue série de photographies, l’appareil étant tenu à main levée. Tenue de la main gauche délicate. Mais certains bridges sont impossibles à tenir de la main gauche !
Ecran arrière non orientable.
Seulement 4 millions de pixels, mais tout est relatif, car la qualité des images est très bonne et la taille encore raisonnable des fichiers soulage les mémoires et l'ordinateur. 5 millions sur le Panasonic FZ 20.
Difficulté (mais pas impossibilité) à réaliser des photos en pleine nuit : la mise au point patine (Corrigé sur le Panasonic FZ 20 qui dispose d'une assistance nocturne de mise au point), le mode photographie de nuit accepte des poses de 8 secondes, mais impose une fermeture du diaphragme. Par contre, le mode programme avec priorité diaphragme autorise une ouverture de 2,8 mais interdit les poses plus longues que 1/4 de seconde. Passer en priorité vitesse qui permet de poser à l'ouverture maximale de 2,8, jusqu'à une durée de 8 secondes. C'est le seul point réellement faible de cet appareil.
Il faut passer par les menus déroulants pour passer de la priorité diaphragme à la priorité vitesse, ou au mode exposition manuelle (Corrigé sur le Panasonic FZ 20, où l'accès se fait directement par le gros bouton rotatif).
Notez que la Panasonic FZ 20 est nettement plus nerveux pour la mise au point.
Le Panasonic FZ 20 possède une correction logicielle de l'aberration chromatique. Son action à la plus longue focale, 432 mm équivalent 24 x 36 mm, améliore sensiblement la netteté des images, mais produit des résultats curieux sur du texte : Des lettres noires paraissent rouge sombre, bordées par un trait noir très net, et entourées d'un halo bleu ! A suivre.
Le Panasonic FZ 20 semble donner à sa sensibilité la plus faible (80 ISO) des images plus bruitées que le Panasonic FZ 10, employé à 50 ISO.

Mode d’emploi

Astuces

Pour démarrer rapidement en longue focale, mettez en marche et zoomez en même temps.

Macrophotographie


Pour éliminer le mieux le fond, il est préférable de zoomer 2 ou 3 fois et bien sur d’employer la pleine ouverture 2,8. La focale la plus courte permet de s’approcher au maximum (ce qui pose un problème d’éclairage du sujet) et d’obtenir le grandissement maximum, mais le fond est trop visible à cause de l’effet grand-angle sur la profondeur de champ d’une part et sur l’angle de prise de vue assez grand qui fait entrer sur la photo beaucoup d’objets indésirables. La focale la plus longue oblige à s’éloigner du sujet (le cadrage est moins serré qu'en grand angle) ce qui fait réapparaître le fond (fond distant de quelques mètres) ; on voit moins d’objets au fond, mais ils sont plus nettement reconnaissables qu’aux focales intermédiaires. En zoomant 2 ou 3 fois, on doit s’éloigner un peu du sujet, ce qui facilite son éclairage ; le cadrage est un peu moins serré qu’à la focale la plus courte, mais le fond à quelques mètres disparaît dans le flou. Essayer les diaphragmes 2,8 (bon, mais difficulté de mise au point) ou 5,6 (image plus nette et fond éloigné pas encore trop visible). 4 est moins bien car ne semble rien apporter de plus que 2,8.
La macrophotographie à la focale la plus courte (6 mm équivalent 35 mm) donne une très forte distorsion, deux fois plus forte qu’à la même focale lorsqu'on vise un sujet situé à grande distance. C'est désagréable sur les sujets rectilignes. A 6 mm un segment de droite photographié, longeant le grand côté de l’image, vu sur l’écran avec une longueur de 270 mm, s’écarte à chaque extrémité de 4 mm du bord de l’image. Cette distorsion disparaît presque en zoomant 3 ou 4 fois, soit à la focale de 22,4 ou 25,2 mm. On observe alors un léger barillet. Les focales plus longues ne sont pas utilisables, car la mise au point devient trop lointaine.
Conclusion : Pour obtenir le grandissement le plus fort, employer la focale la plus courte de 6 mm (équivalent 35 mm), mais il y a beaucoup de distorsion et des difficultés d’éclairage.
Si le sujet est assez grand, préférer une focale de 18 à 24 mm (zoom 3 à 4 fois) qui diminue beaucoup la distorsion, atténue le fond et facilite un peu l’éclairage.

Différents modes accessibles par la molette rotative entre le flash et le déclencheur :


P, programme, tout automatique, mise au point uniquement au-delà de 30 cm, sensibilité choisie par menu.
A S M, priorité diaphragme ou ouverture (A, aperture), priorité vitesse (S, shutter) et manuel M. Mise au point dès 5 cm.
Macro.
Portrait.
Sport.
Panoramique (dessin minable en forme de Formule 1 ?) permettant de suivre un sujet en mouvement afin de rendre le fond flou, tout en prévenant le stabilisateur d’image.
Portrait de nuit, avec ou sans flash pour le portrait, et pose longue pour enregistrer le fond plus sombre.
Cinéma 10 ou 30 images par seconde, avec son.
Observation des clichés déjà enregistrés.

L’objectif permet une mise au point de 2 m à l’infini à 72 mm (équivalent 420 mm) et de 5 cm à l’infini à 6 mm (équivalent 35 mm).
En mode programme, la mise au point est limitée aux courtes focales à 30 cm. Elle reste limitée à 2 m en 72 mm. Cela doit être destiné à éviter la mise au point erronée sur le hublot d’un avion ou la vitre d’un véhicule, lorsqu’on photographie à travers.
En A S M, priorité diaphragme ou ouverture (A, aperture), priorité vitesse (S, shutter) et manuel M. Ce choix, A, S ou M est fait par le menu. Le ou les réglages se font par appui sur la touche Exposure qui indique par des flèches jaunes quelles touches du joypad employer. Plage de mise au point non limitée, comme en mode macro.
En mode macro, la plage de mise au point n’est plus bridée et s’étale de 2 m à l’infini à 72 mm (équivalent 420 mm) et de 5 cm à l’infini à 6 mm (équivalent 35 mm).

Ouvertures


Des photos en milieu sombre, exposées en priorité ouverture (A) à 2,8 - 4 - ou 5,6, montrent une légère sous-exposition à la pleine ouverture de 2,8 qui semble donc un petit peu optimiste. Le menu Exif indique d’ailleurs une ouverture maximale de 3. A vérifier.

Distorsion


Un sujet à 1 mètre ou 1,5 mètre est rendu sans distorsion à la focale de 7 mm à 7,6 mm (soit 41 à 44 mm en équivalent 24 x 36) qui est plus courte que ce qu’annonce le banc d’essai de Chasseur d’images de mars 2004. Le problème est que cette valeur n’est pas affichée par le Panasonic FZ 10 qui indique encore zoom 1 X. En gros, depuis la focale 6 mm, donner 3 coups très brefs de zoom avant !
A la focale la plus courte, 6 mm (équivalent 35 mm), la distorsion en barillet est forte : Un segment de droite longeant le grand côté de l’image s’en écarte de 2 mm à chaque extrémité, pour une longueur totale de 270 mm. Cela peut se révéler très gênant sur certains sujets d'architecture. Notez que Chasseur d'Images annonce un logiciel capable de corriger automatiquement cela, plus beaucoup de bonnes autres choses.

Stabilisateur


A des vitesses très faibles ¼ s, les images prises à main levée à une focale de 34 mm (équiv 200 mm) sont bougées. Le stabilisateur mode 2 semble un peu plus efficace que le mode 1 et les résultats sont meilleurs qu’à main levée. Ils sont toutefois nettement inférieurs à ceux obtenus avec un trépied.
A la vitesse de 1/10 s, les 2 modes stabilisateurs sont généralement efficaces. La notice indique que le mode 2 est plus efficace que le 1 ; mais sans doute faut-il des vitesses d’obturation assez rapides. Des essais sur pied, avec le retardateur pour diminuer les vibrations montrent que le stabilisateur en mode 2 ne diminue pas la qualité d’image, voire l’améliore un peu, par rapport au mode sans stabilisateur. Donc le laisser agir en permanence.

Mode rafale


Mes mesures personnelles, obtenues en photographiant un chronomètre numérique au 1/100 de s, me donnent pour des vitesses d’obturation de 1/100 à 1/400 s, une durée entre 2 prises de vues successives de 0,30 s. Il est bien possible de prendre 4 images en 1 seconde comme l'indique Panasonic, mais en négligeant le délai avant la prise de la première image.

Balance manuelle des blancs


Il est possible de choisir un réglage automatique, des réglages standards (Soleil, halogène…), un réglage semi-automatique qui nécessite de déclencher en visant une feuille blanche et un ajustage manuel.
Pour ce dernier, faire un premier réglage approximatif standard (pas de mode auto, mais par exemple lampe halogène), puis appuyer sur le joypad, flèche vers le haut, jusqu’à voir apparaître le réglage de la balance des blancs.

Zoom numérique


Il permet d’arracher un détail lorsqu’il est impossible de s’approcher, mais la netteté globale diminue. Exemple en zoomant 24 fois (zoom optique 12 fois et zoom numérique 2 fois), une image affichée dans PhotoShop en grandissement 100 % montre plus de fins détails qu’une image en zoom optique 12 fois, affichée en 200 %. De plus la pixellisation est invisible. Mais si ces 2 images sont tirées sur papier au même format, l’image avec zoom numérique 2 fois aura une netteté globale plus faible. J’estime le gain en détail à 30 %, mais la perte en taille est de 50 %. 0,5 x 1.3 = 0,65. Le tirage avec zoom numérique comportera 45 % de détails, en comparaison avec un zoom optique. A réserver donc aux cas impossibles. Les essais ont été faits sur pied, avec retardateur et stabilisateur en mode 2, à la sensibilité de 50 ISO, en netteté maximale, à une ouverture de 5,6 à laquelle Chasseur d’Images donne le maximum de netteté centrale du zoom en focale 72 mm (équivalent 420 mm). Les images avec zoom numériques peuvent être fortement traitées dans PhotoShop, pour accroître leur netteté, contrairement à celles prises en zoom optique.

Sensibilité ISO


Des images comparatives prises dans ma salle à manger, à la focale de 6 mm (équivalent 35 mm), sur pied, avec retardateur et stabilisateur, en mode programme, à l’ouverture de 2,8 montrent que :
· A 50 ISO, en contraste, netteté et saturation standards, les images sont nettes et lisses (beau rendu de matière), avec très peu de grain, même dans les ombres.
· A 50 ISO, contraste faible (Low), netteté et saturation standards, le rendu est plus détaillé dans les ombres : Intéressant pour un sujet à fort contraste.
· A 50 Iso, contraste et saturations standards, netteté forte (High), l’image est plus nette, avec à peine plus de grain.
· A 200 ISO, en contraste, netteté et saturation standards, le rendu est presque aussi bon qu’en 50 ISO, avec plus de grain, mais discret. Le rendu de matière est un peu moins bon, les couleurs à peine moins vives. Sensibilité et paramètres intéressants en cas de manque de lumière.
· A 200 ISO, en contraste et saturation standards, netteté forte (High), le rendu est presque aussi bon qu’en 50 ISO, avec plus de grain. Le rendu de matière est un peu moins bon, les couleurs à peine moins vives. Il y a un peu plus de grain qu’en 200 ISO, netteté standard. Les détails les plus fins (surface du crépi) disparaissent dans le grain.
· A 400 ISO, en contraste, netteté et saturation standards, les plus fins détails disparaissent dans les ombres et hautes lumière. Le rendu est moins lisse à cause du grain, les couleurs plus ternes qu’en 50 ISO. Les hautes lumières sont plus brûlées qu’en 50 ISO.
· A 400 ISO, en contraste, netteté et saturation Low (faible), le grain est plus discret qu’en 400 ISO avec les réglages standards, mais les couleurs encore plus ternes (les bruns deviennent terreux, les bleus moins intenses). Le grain est plus important qu’en 50 ISO, mais supportable, même en tirage grand format. Les couleurs apparaissent plus ternes, avec des aplats discrets. Les hautes lumières sont plus brûlées qu’en 50 ISO.
· A 400 ISO, en contraste et saturation Low (faible), et netteté élevée (High), les détails perdus par rapport au 50 ISO ne reviennent pas, mais il y a encore plus de grain qu’en 400 ISO, en contraste, netteté et saturation Low (faible).

Conclusion ISO : 50 ISO pour la qualité maximale (on peut jouer sur le contraste faible -Low- ou la netteté élevée -High), 200 ISO pour gagner en vitesse d’obturation (on peut jouer sur la netteté élevée), 400 ISO dans les cas limites (available light), à contraste, netteté et saturation faibles. Attention, le grain en numérique ne dépend pas seulement de la sensibilité choisie, mais aussi de l'éclairement : Une haute sensibilité en assez forte lumière permet une grande vitesse d'obturation, avec pas trop de grain. En basse lumière, le grain monte. Ceci est gênant sur les portraits. Voir les essais suivants.

Compression des images : Le Panasonic FZ 10 ne dispose pas d'un mode RAW ; il délivre uniquement des images compressées en JPEG, avec 2 niveaux de compression. En qualité maximale, une image occupe en moyenne 1,30 mégaoctet ; on peut stocker 395 photographies sur une carte de 512 mégaoctets. En compression maximale, une image occupe en moyenne 0,75 mégaoctet et il est possible d'en stocker 685 sur une carte de 512 mégaoctets. La différence de rendu est faible. J'ai procédé à des essais comparatifs soignés (fleurs et forêt). Sur 19 sujets enregistrés, 10 ont semblé un peu meilleurs en qualité maximale, 3 ont semblé un peu meilleurs à la qualité inférieure (compression maximale) et 6 ont semblé identiques. Les écarts étant vraiment ténus. Donc ne pas hésiter à employer la compression maximale en voyage et choisir la qualité supérieure quand vous pouvez décharger à la demande vos photos sur votre ordinateur.

Images personnelles, Jpeg non modifiés, livrées brutes, telles que l'appareil les fournit :

Une fleur : Appareil sur pied, stabilisateur mode 2, exposition Priorité ouverture (A), ouverture 4, vitesse 1/8 seconde, ISO 50, focale 25,2 mm (équivalente à 147 mm en 24 x 36 ). Contraste, netteté et saturation standards. Le bouquet est dans une pièce, soumis à un éclairage artificiel + naturel, le fond comporte quelques fleurs du bouquet, un pin situé à l'extérieur, un peu de ciel et une verticale malencontreuse qui est le montant de la porte fenêtre.
  • Une baie, dans un bouquet : Prise de vue sur pied + retardateur et stabilisateur mode 2, pour limiter les vibrations. Priorité diaphragme A, mesure spot sur la baie du milieu. Ouverture 3,4 (presque le maximum 2,8), vitesse 0,77 s. 50 ISO, contraste et saturation : Standards ; netteté : maximale (High). Les graines mesurent 8 millimètres de diamètre (ce n'est donc pas de la

  • vraie macro) ; on devine derrière une fleur du bouquet : elle a un diamètre de 6 cm et elle se trouve à 9 cm du plan de mise au point. Focale : 19,5 mm soit zoom 3 fois. Equivalente à 117 mm en 24 x 36 mm. Eclairage : lumière du jour plus lampe à incandescence.
    Une foulque macroule sur notre lac de Malbuisson, Saint-Point ; ici l'eau est très sombre : Appareil tenu à main levée, stabilisateur mode 2, mode rafale rapide (4 images en 1 seconde), mode programme P qui a choisi une ouverture de 4,0 et une vitesse de 1/125 s, 50 ISO, focale 56,7 mm (équivalente à 330 mm en 24 x 36). Contraste, netteté et saturation standards (j'aurais dû choisir une netteté maximale, High). L'image pourra être ultérieurement renforcée en netteté.
    Une maison : Appareil tenu à main levée, stabilisateur mode 2, mode programme P qui a choisi une ouverture de 5,0 et une vitesse de 1/640 s, 50 ISO, focale 6 mm (équivalent à 35 mm en 24 x 36). Contraste, netteté et saturation standards (j'aurais pu choisir une netteté maximale, High). La distorsion est peu visible, du fait des objets qui coupent les longues lignes droites.
    Une statuette en bronze, devant une lithographie : Prise de vue sur pied + retardateur et stabilisateur mode 2, pour limiter les vibrations. Priorité vitesse S, mesure spot. Ouverture 3,3 (presque le maximum 2,8), vitesse 2 s. 50 ISO, contraste et saturation : Standards ; netteté : maximale (High). Focale : 12,6 mm soit zoom 2 fois. Equivalente à 74 mm en 24 x 36 mm. Eclairage : lampe à incandescence. Notez que dans le mode priorité ouverture, la vitesse d'obturation est limitée à 1 seconde par le FZ 10, ce qui conduit sur ce sujet très sombre à une sous-exposition.
    Un intérieur : Prise de vue sur pied + retardateur et stabilisateur mode 2, pour limiter les vibrations. Mode programme P. Ouverture 2,8, vitesse 1/4 s. 50 ISO, contraste et saturation : Standards ; netteté : maximale (High). Focale : 6 mm. Equivalente à 35 mm en 24 x 36 mm. Eclairage : lampe à incandescence + lumière du jour.
    Le même intérieur en 400 ISO : Prise de vue sur pied + retardateur et stabilisateur mode 2, pour limiter les vibrations. Mode programme P. Ouverture 2,8, vitesse 1/4 s. 400 ISO, contraste netteté et saturation : minimaux (Low). Focale : 6 mm. Equivalent à 35 mm en 24 x 36 mm. Eclairage : lampe à incandescence + lumière du jour. Notez la baisse de résolution (angle supérieur droit, le grain du crépi a disparu ; angle inférieur gauche, les lignes de texte ont disparu. Notez le grain encore raisonnable et le rendu des couleurs moins brillant.
    Photographie prise de nuit, trépied, retardateur. Le café du port (Mesquer Quimiac, 44) est fermé. Sa façade est très peu éclairée ; elle apparaît beaucoup plus lumineuse sur la photographie qu'en réalité. Les lampadaires sont éblouissants, car la lampe est en vue directe. Ouverture 2,8, vitesse 8 secondes, 200 ISO, focale 21,5 mm équivalent 129 mm en 24 x 36. Pied et retardateur. Notez le grain important dans les parties très sombres (toiture d'ardoises, ciel noir), plus marqué que sur la photo d'intérieur prise à 400 ISO, avec une quantité de lumière assez importante. Notez que l'objectif zoom, directement ébloui par les lampadaires, se comporte bien, avec un flare bien maîtrisé et aucun reflet parasite.
    Tombée de la nuit sur les marais. Ouverture 3,4, vitesse 2secondes, 50 ISO, focale 10,3 mm équivalent 62 mm, trépied, retardateur.
    Port de Kercabellec, à Mesquer, étrave. Focale 72 mm équivalent 420 mm en 24 x 36 mm, ouverture 4,0, vitesse 1 / 200 s, main levée, 50 ISO. Le chromatisme reste raisonnable. L'image est douce, mais assez détaillée et elle peut être renforcée en netteté dans un logiciel du type de PhotoShop.
    A titre de comparaison, avec le site de Steve's Digital, un sujet pourri, un gros plan à la plus longue focale, 72 mm équivalent 420 mm en 24 x 36 mm, sur une coque polyester blanche qui éblouit l'objectif. Notez des franges vertes et violettes, mais bien moins marquées que sur les photographies de Steve. Notez aussi que cette image est sensiblement plus nette, meilleure mise au point ou objectif mieux fabriqué (ou moins massacré par les testeurs) ? Focale 72 mm, 50 ISO, ouverture 5,6, vitesse 1/640 s, appareil tenu à main levée. De toutes façons, évitez ce genre de photographie, totalement inesthétique.
    Intérieur sombre de restaurant, dans une maison ancienne, à Piriac. Focale 6,7 mm équivalent à 40 mm en 24 x 36, pour annuler la distorsion, ouverture 2,8, vitesse 1/2 s, à main levée, 50 ISO. L'intérieur était sensiblement plus sombre que ce que laisse penser la photographie.
    Même intérieur sombre de restaurant à Piriac. Focale 6,7 mm équivalent à 40 mm en 24 x 36, pour annuler la distorsion, ouverture 2,8, vitesse 1/3 s, à main levée, 50 ISO. Il a été possible de zoomer toujours à main levée pour enregistrer plein cadre le tableau situé derrière la lampe tempête. Le dessin n'étant pas détaillé, la photographie ne permet pas de juger le Panasonic FZ 10.
    Le village de Saint-Point, vu depuis l'autre côté du lac : Appareil tenu à main levée, stabilisateur mode 2, mode programme P qui a choisi une ouverture de 4,0 et une vitesse de 1/200 s, 50 ISO, focale 72 mm (équivalente à 420 mm en 24 x 36). Contraste, netteté et saturation standards (j'aurais dû choisir une netteté maximale, High). On observe des franges colorées en bas tout à droite, mais on peut lire l'heure au clocher et distinguer les fils de la ligne électrique triphasée. Une prise de vue sur pied, à une ouverture de 5,6 en netteté High aurait donné un résultat meilleur. Mais ce n'est déjà pas si mal, compte tenu de la perspective aérienne (flou apporté par la brume).
    La tour Eiffel, à la tombée de la nuit. Appareil posé sur un piquet de clôture, ouverture 2,8, vitesse 1/4 de seconde, sensibilité automatique qui a choisi 200 ISO, distance focale 72 mm équivalent 24 x 36. Le Panasonic  donne de bons résultats en lumière faible, mais en pleine nuit, il est à la peine pour mettre au point. De plus le mode programme interdit les poses plus longues que 1/4 de seconde.
    La nuit est tombée. Appareil posé sur la rambarde d'un pont. ISO 50, vitesse 8 secondes, ouverture 5,4. Il doit s'agir du mode nuit. La mise au point a été laborieuse, l'ouverture de 5,4 sauve un peu la mise.
    Un couloir du métro parisien. Mode programme, sensibilité auto qui a choisi 200 ISO, ouverture 2,8, focale 35 mm équivalent 24 x 36 mm, vitesse 1/25 de seconde. Appareil tenu à main levée.
    Dans une rame de métro. Mode programme, sensibilité auto qui a choisi 200 ISO, ouverture 2,8, focale 60 mm équivalent 24 x 36 mm, vitesse 1/50 de seconde. Appareil tenu à main levée. Travail remarquable du stabilisateur optique qui encaisse sans broncher les secousses du métro.
    Contrejour, Soleil dans le champ, un peu à droite de l'arbre. 1/500 s, ouverture 4, focale 35 mm en équivalent 24 x 36. Notez le contraste remarquable et la discrétion des reflets parasites, pour un zoom à forte amplitude.

    Toutes les photographies qui suivent ont été prises dans la vallée de la Loue, par temps couvert, en sous-bois sombre, à main levée, en sensibilité 50 ISO, avec les paramètres contraste et saturation standards, netteté maximale (High), sauf indications contraires. Mode Programme ou Macro (identique, mais qui autorise une mise au point rapprochée).
     

    Focale 72 mm équivalent 420 en 24 x 36 mm ; 2,8 et 1 / 20 s. Pied léger et retardement. Le deuxième arbre est à peine plus loin que le premier. L'image peut être améliorée en netteté dans PhotoShop ou un logiciel équivalent.
    Mode macro, focale 9,0 équivalent 54 mm ; 2,8 et 1 / 80 s.
    Mode macro, focale 20,8 équivalent 125 mm ; 2,8 et 1 / 40 s.
    Mode macro, focale 20,8 équivalent 125 mm ; 2,8 et 1 / 60 s.
    Mode macro, focale 10,1 équivalent 61 mm ; 2,8 et 1 / 40 s.
    Mode macro, focale 62,5 équivalent 376 mm ; 2,8 et 1 / 60 s. Sujet à environ 1,5 mètre de distance. A main levée, rappelons-le.
    Mode macro, focale 10,1 équivalent 61 mm ; 2,8 et 1 / 40 s.
    Mode macro, focale 6,0 équivalent 35 mm ; 2,8 et 1 / 60 s.
    Mode macro, focale 10,5 équivalent 63 mm ; 2,8 et 1 / 60 s.
    Focale 6,0 équivalent 35 mm ; 3,3 et 1 / 100 s. Mise au point sur la clôture. Temps couvert.
    Mode macro, focale 14 équivalent 84 mm ; 3,3 et 1 / 100 s. Temps couvert, sur un mur, hors du bois.

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