Cours de seconde, cinquième page

Page modifiée le 1 / 4 / 2006
Leçons de seconde : 19Pression et température d'un gaz, travail pratique, 20équation d'état des gaz parfaits, travail pratique
 

19 Pression et température d'un gaz


Sommaire : Description d'un gaz, à l'échelle microscopique, description macroscopique d'un gaz, pression, pression atmosphérique, mesure d'une pression, notion de température, phénomènes physiques dépendant de la température, mesure de la température, travail pratique : pression et température d'un gaz.

Les gaz, souvent invisibles, ont des propriétés qui se comprennent mieux lorsqu'on en donne une description microscopique. Rappelez les propriétés que vous connaissez.

1. Description d'un gaz, à l'échelle microscopique


Un gaz est constitué de molécules éloignées les unes des autres ; il est dans un état dispersé.
Cet état dispersé permet d'expliquer la compressibilité des gaz.
Ces molécules sont en mouvement permanent. //Le voilà, le vrai mouvement perpétuel !
Ce mouvement est rapide (quelques centaines de mètres par seconde) ; du fait des très nombreux chocs entre molécules ou contre les parois, ce mouvement apparaît désordonné.
Ces chocs créent des forces sur les parois.

// Le montage Jeulin de simulation de l'agitation moléculaire est très convaincant. Il nécessite une alimentation régulée 6 V de forte puissance.
Attention à ne pas perdre les billes en tentant de montrer l'expansibilité des gaz !

Il est impossible de décrire le mouvement individuel de chaque molécule.
// Essayer avec une, puis deux molécules ; généralisez à 1023 molécules !
Pour décrire l'état d'un gaz, les physiciens et les chimistes ont donc recours à des grandeurs macroscopiques.

2. Description macroscopique d'un gaz

2.1. Pression d'un gaz


Un gaz exerce des forces pressantes, réparties sur toute la surface des objets en contact avec lui.

La force pressante est perpendiculaire à la surface, et dirigée du gaz vers la paroi. Si la forme de la paroi est complexe, on la découpe (par l'imagination) en petites portions.

Définition : La pression d'un gaz est donnée par la relation p = F / S,

avec F, force pressante mesurée en newtons (N), S, aire de la surface en mètres carrés, et p, pression en pascals (Pa).

D'autres unités de pression sont couramment employées :

Le bar : 1 bar = 105 Pa ; l'hectopascal : 1 hPa = 102 Pa = 1 mbar (millibar).
// Demander aux élèves s'ils emploient d'autres unités de pression, par exemple pour gonfler leurs pneus de vélos.
// Le très ancien kilo vaut à peu près un bar : 1 kg par cm2 correspond à 10 N par cm2, soit 10 x 100 x 100 = 105 Pa = 1 bar. Les élèves semblent ignorer cette unité archaïque, encore employée dans les garages.
// Que signifie gonfler un pneu à 2 bars ?
La pression atmosphérique se mesure avec un baromètre.

Expérience de cours : Effondrement d'une bouteille en matière plastique

2.2. Pression atmosphérique


La pression exercée par l'air ambiant est appelée pression atmosphérique. En moyenne, au niveau de la mer, elle vaut 1,013 bar. Elle diminue avec l'altitude. Par exemple, dans notre petite ville de moyenne montagne, Pontarlier, à 850 m d'altitude, elle vaut en moyenne 0,925 bar, soit 9 % de moins.

// Cela explique que les habitants de nos contrées reculées possèdent plus de globules rouges que, disons, le Parisien moyen.
Au sommet de l'Himalaya, elle ne vaut que 25 % de sa valeur au niveau de la mer.

2.3. Mesure d'une pression


Une pression se mesure avec un manomètre.
Un manomètre fonctionne selon l'un des principes suivants :

2.4. Notion de température


La température d'un corps, qui se mesure avec un thermomètre, est liée à l'agitation des particules (molécules, atomes, ions) qui le constituent.

Plus la vitesse moyenne d'agitation est grande, plus la température est élevée.

2.5. Phénomènes physiques dépendant de la température

La dilatation

Lorsqu'on chauffe un corps, son volume augmente (en général).

Le rayonnement

Tout corps émet un rayonnement qui renseigne sur sa température.

Les propriétés électriques

De nombreux composants électriques ont des propriétés dépendant de la température : conducteurs (fil de platine), semi-conducteurs (thermistance, CTN, CTP), diodes, transistors, thermocouples...

2.6. Mesure de la température


On emploie un thermomètre, gradué en degré Celsius ( ° C).
Les thermomètres d'usage courant sont à dilatation de liquide (le mercure est abandonné car toxique et polluant), électroniques ou à rayonnement infrarouge.

Un thermomètre mesure la température ... de sa sonde ! Pour faire une bonne mesure de la température d'un corps, il faut que la sonde et ce corps soient en équilibre thermique.

3. Exercices


Page 286 et suivantes, exercices n ° 11, 12, 15, 16

4. Travail pratique, pression et température d'un gaz


// Note : Il est envisageable de permuter le deuxième TP, un peu long, avec le TP de la séance suivante.
 

4.1. Dilatation d'un gaz, relation température - volume


// Matériel nécessaire : Un ballon rond, un valet porte ballon, un bouchon à un trou, un tube en verre.

Vous effectuerez les manipulations proposées ici, pendant les périodes d'attente du deuxième travail pratique.

Placez sur un ballon en verre un bouchon percé muni d'un tube en verre. Introduisez dans le tube de verre un index mobile formé de quelques gouttes de liquide, eau éventuellement colorée. Observez ce qui se produit lorsque vous faites varier la température du ballon. Ce montage est-il sensible ? Réagit-il instantanément aux variations de température ? Pourrait-il servir de thermomètre ?
Rédigez vos observations et vos commentaires, de la manière la plus scientifique possible.

4.2. Relation entre la pression et la température d'un gaz


//  Note : De tous les travaux pratiques de seconde, c'est celui-ci qui nous a donné le plus de fil à retordre, à cause des fuites de gaz et de l'inertie thermique du capteur.

Voici une version simple et qui donne des résultats non aberrants, p fonction affine de la température exprimée en degrés Celsius. Si la température du bain Marie monte trop vite, la température mesurée dans l'eau est sensiblement supérieure à celle de l'air du ballon ; systématiquement les élèves trouvent une température trop basse pour le zéro absolu. En travaillant plus lentement, nous trouvons un zéro absolu au voisinage de - 300 °C.

Pour améliorer le résultat, il faudrait tourner un petit peu le bouton du thermostat de la plaque chauffante, attendre assez longtemps que la température se stabilise à peu près (le voyant lumineux doit s'éteindre), faire la mesure et recommencer.
Un lycée ayant retenu de mesurer (au bureau, car il y a des problèmes d'étanchéité) la température dans le ballon, a lui trouvé un zéro absolu bien trop haut (- 200 °C) ; cela confirme notre analyse ; dans leur cas, la température indiquée par le thermomètre est inférieure à celle de l'air. La méthode préconisée plus haut est plus simple à mettre en œuvre, donc réalisable dans un vrai travail pratique (c'est à dire pratiqué par les élèves), et moins mauvaise, à défaut d'être meilleure.

Initialement, nous avions prévu de placer le capteur de température dans le ballon ; mais deux graves ennuis ont conduit à des résultats ridicules : Le gaz du ballon fuit en passant à l'intérieur de la gaine du câble électrique du capteur de température ; l'inertie thermique du thermomètre est énorme. Nous proposons donc de placer le thermomètre dans le bain Marie (en espérant que l'équilibre thermique est à peu près atteint, entre sonde thermométrique, eau et air du ballon). Pour les raccords du capteur de pression, nous opérons de la manière suivante :
Sur le capteur est branché à demeure un tuyau de 50 cm (tube à air pour l'aération des aquariums). Le bouchon doit être bien adapté au ballon. Nous employons un bouchon neuf, de diamètre un peu petit (lors de l'achat, nous hésitions entre deux diamètres), pour qu'il tienne bien ; si le diamètre est plutôt grand, mouiller le bouchon, cela aide à l'enfoncer bien, sans trop forcer. Le bouchon est traversé par un tube en verre. Sur ce tube est branché un court tuyau souple. Le raccordement démontable entre les deux tuyaux se fait par l'intermédiaire d'un raccord pour aquarium. Ce raccord (muni d'un robinet qui est bien sur fermé) accepte un petit diamètre d'un côté et deux diamètres de l'autre. De ce deuxième côté, la pièce permettant de raccorder des petits diamètres est simplement enfoncée dans l'autre ; on peut la retirer à la main et en aucun cas avec un outil métallique qui rayerait les surfaces.

Matériel nécessaire : Un ballon rond de 250 mL, un pied de physique et une pince à trois doigts pour tenir le ballon bien plongé dans l'eau, un valet porte ballon (pour ranger le ballon après démontage), un bouchon à un trou, traversé par un tube en verre et un tuyau raccordé à un capteur de pression (éventuellement deux tuyaux de diamètre différent et un raccord type raccord pour l'aération des aquariums), le montage électronique de celui-ci, une alimentation Jeulin -15 V, +15 V, un thermomètre, de préférence électronique (ou celui du montage précédent, s'il résiste à 80 °C ! ), les fils de connexion, un ou deux voltmètres numériques, ou un système d'acquisition, un bain Marie (une casserole), une plaque chauffante électrique.

Protocole : Mettez en service le montage comportant un ballon, un bouchon, un capteur de température et un capteur de pression. Le capteur de température doit être plongé dans le bain Marie.
Raccordez le boîtier électronique à une alimentation -15 V, +15 V en respectant les polarités et les couleurs. Mesurez les tensions de sortie, entre les bornes de sortie et la masse, soit à l'aide d'un ou de deux voltmètres, soit à l'aide d'une carte d'acquisition Candibus et du logiciel qui la pilote.

La borne jaune donne une tension proportionnelle à la température exprimée en degrés Celsius, avec la relation : 1 °C <-> 10 mV.
La borne bleue donne une tension proportionnelle à la pression, avec la relation : 1 bar = 100 000 Pa <-> 1 V.
La borne blanche donne la tension précédente changée de signe.

Relevez la température et la pression dans le ballon, vérifiez que tout est en ordre. A ce moment seulement, commencez à chauffer l'eau du bain Marie, à l'aide de votre plaque électrique, en tournant un tout petit peu le bouton du thermostat. Attendez suffisamment (discutez ce point) et relevez un nouveau couple de valeurs. Poursuivez, en tournant à nouveau un peu le bouton du thermostat, sans dépasser 70 °C. Attention à ne pas vous brûler, travaillez debout !

Représentez graphiquement la fonction température (en degrés Celsius) -> pression (en pascals), avec la pression en ordonnée. Quelle est l'allure de cette courbe ? En la prolongeant, pour quelle température, la pression est-elle nulle ? Vous venez de procéder à une extrapolation. Discutez la validité de celle-ci.
Quelles précautions devez-vous prendre pour que la température mesurée soit correcte ?

L'exploitation numérique de vos résultats peut être effectuée à l'aide d'un ordinateur et d'un tableur, ou à l'aide de la régression linéaire d'une calculatrice scientifique.
 

// Note : La firme Ranchet propose des boîtes cylindriques en laiton, avec un raccord de pression soudé, et un barreau aimanté à l'intérieur ; à voir.
 

5. Travail pratique, utilisation de différents thermomètres, équilibre thermique

5.1. Matériel nécessaire


Au bureau
1 thermomètre à thermocouples
1 thermomètre infrarouge
1 plaque de métal, de couleur sombre, entrant dans les béchers

Pour 8 groupes d'élèves
1 plaque chauffante électrique
1 casserole
1 themomètre à liquide
2 béchers
1 baguette en verre pour agiter
1 chronomètre

5.2. Protocole


Chauffez de l'eau. Versez en dans un bécher. Placez y le thermomètre, en déclenchant le chronomètre, relevez l'évolution de la température au cours du temps.
Représentez graphiquement cette évolution.
Recommencez avec de l'eau froide.
Avec l'aide du professeur, faites de même avec d'autres types de thermomètres.

5.3. Questions


Les différents thermomètres réagissent-ils de la même manière ?
Indiquent-ils la même température ?

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20 Équation d'état des gaz parfaits


Sommaire : Paramètres caractérisant l'état d'un gaz, sens de variations, loi de Boyle - Mariotte, paramètres dont dépend la constante k, équation d'état du gaz parfait, travail pratique : équation d'état des gaz parfaits.

1. Paramètres caractérisant l'état d'un gaz


Imaginez un ballon rempli de gaz, mais insuffisamment gonflé. Quelles méthodes pouvez-vous employer pour le regonfler ?
// Le remplir, on augmente n ; le placer en haute altitude, on diminue p extérieure ; le chauffer, on augmente t.

L'état d'un gaz dépend de quatre paramètres macroscopiques :

Le volume V,
la pression p,
la température t,
la quantité de matière n.

Si l'un varie, un autre au moins varie aussi ; ces paramètres sont interdépendants. Pour étudier leur relation, il nous faudra faire varier un paramètre, en gardant constants deux autres.

2. Sens de variations


A p et n constantes, si t augmente, V augmente ;

à t et n constantes, p augmente si V diminue ;

à v et n constants, p augmente si t augmente.

3. Loi de Boyle - Mariotte


// Expérience de cours ou de travail pratique (voir plus loin) : Une seringue raccordée à un manomètre.
Voici nos résultats obtenus avec deux manomètres construits comme indiqué à la page 5 du chapitre TP, IESP, MPI. Nous avons employé des seringues de 60 mL ; le volume estimé du tuyau et du manomètre est de 7 mL.

Manomètre n° 2 :
Volume en mL 60 50 40 30 20
Pression en hPa 930 X
913
909
1084 1296 1600 2200
P . (V + 0,007) en uSI 6104 6179 6091 5920 5940

Manomètre n° 6 :
Volume en mL 60 50 40 30 20
Pression en hPa 927 1078 1280 1600 2120
P . (V + 0,007) en uSI 6211 6145 6016 5920 5724

Les mesures font apparaître des fuites d'air, surtout quand la pression approche les 2 bars. Une nouvelle mesure de la pression au volume de 60 mL le montre à l'évidence.

Cherchons, par régression linéaire, une fonction 1/p -> V, sans corriger le volume indiqué par la seringue des 7 mL estimés. Le manomètre 2 donne :

V = 6308 p-1 - 8,8 . 10-3 avec un coefficient de corrélation de 0,9995, ce qui semble indiquer qu'un volume résiduel de 8,8 mL conduit à de bons résultats.

Le manomètre 6 donne :

V = 6592 p-1 - 11,2 . 10-3 avec un coefficient de corrélation de 0,99994, ce qui semble indiquer qu'un volume résiduel de 11 mL conduit à de bons résultats. Ce volume résiduel semble exagéré. Mais il y a des fuites, des problèmes d'étalonnage des capteurs de pression.

3.1. Énoncé de la loi


A température et quantité de gaz constantes, la pression p d'un gaz est inversement proportionnelle à son volume. (Si l'une double, l'autre est divisé par deux).

Cela peut s'écrire : p = k . 1 / V, ou encore p.V = k.

3.2. Gaz parfait


Des expériences de laboratoire montrent qu'à faible pression, tous les gaz ont la même valeur pour le produit p . V (à quantité de matière égale et température égale).
A faible pression, tous les gaz ont un comportement identique, celui d'un gaz idéal appelé gaz parfait.

4. Paramètres dont dépend la constante k

4.1. k dépend de la quantité de matière de gaz


// Expérience : Un ballon vide d'air et un ballon de même taille plein d'air sont raccordés. La pression du ballon plein chute de moitié ; or après raccord, chacun contient la moitié de la quantité de matière initiale. Variante : On envoie de l'air dans le ballon à l'aide d'une grosse seringue, en vidant complètement celle-ci (pour ne pas avoir à se demander quelle quantité d'air peut bien y rester). Critique de la variante : Le calcul de la quantité d'air présente dans la seringue utilise le volume molaire vu en chimie, mais qui lui-même est liè à l'équation d'état des gaz parfaits.

// Ou expérience mentale : 2 ballons identiques, remplis d'air sont raccordés. P ne change pas, t non plus, V double, ainsi que la quantité de matière n.

k est donc proportionnelle à la quantité de matière n.

4.2. k dépend de la température


Reprenez le résultat du dernier travail pratique : à n et V constants, p est une fonction affine croissante de la température t exprimée en degré Celsius. En choisissant une autre échelle de température T, p devient proportionnelle (fonction linéaire) à T.

T = t  + 273,15

T est la température absolue. T se mesure en kelvin (symbole K).

En l'absence de toute agitation thermique, T = 0 K. C'est le zéro absolu.

5. Équation d'état du gaz parfait


Elle s'écrit :

p . V = n . R . T

Avec : p, pression en pascal ; V, volume en m3 ; n, quantité de matière en mole et T, température absolue en kelvin.
R est la constante des gaz parfaits et mesure 8,3 dans le système d'unités international.

6. Exercices


Page 298 et suivantes, exercices n ° 8, 10, 11, 12, 13, 29, 30.

7. Travail pratique, loi de Boyle - Mariotte, relation pression - volume

7.1. Matériel nécessaire


Pour 8 groupes de travaux pratiques
1 manomètre, avec le matériel nécessaire
1 petit tuyau
1 grosse seringue

7.2. Fiche de travail pratique

Travail pratique, loi de Boyle - Mariotte

1. Protocole


Il s'agit de rechercher la relation qui existe entre la pression et le volume d'un gaz.
Recherchez quels sont les autres paramètres dont dépendent ces deux grandeurs. Faut-il faire varier aussi ces paramètres ?
Raccordez une seringue à un manomètre. Placez le pistion sur 30 mL.
Relevez la pression correspondant à 5 volumes différents, de 60 à 20 mL. Attention, ne dépassez pas trop une pression de 2 bars, ou une tension de 2 volts ; donc ne mesurez pas la pression pour un volume inférieur à 20 mL.
Vérifiez qu'il n'y a pas de fuites et si nécessaire, recommencez vos mesures.
Quelles sont les grandeurs macroscopiques constantes ?

2. Exploitation graphique rapide


Tracez manuellement la représentation de la pression P en fonction du volume V
A quoi vous fait penser cette représentation ?

3. Exploitation graphique dans un tableur

Représentez P en fonction de V. Est-il logique de relier les points de mesure par des arcs de courbe ?

Représentez 1/P en fonction de V. Quelle est l'allure de cette courbe (ne raccordez-pas les points) ?
Ajustez cette courbe au mieux. Demandez une courbe de tendance, demandez l'équation de cette courbe de tendance, prolongez son tracé jusqu'à couper l'axe des abscisses. Que pourrait représenter l'abscisse du point d'intersection de la courbe de tendance avec l'axe des abscisses ? Vérifiez cette hypothèse. Mesurez le diamètre intérieur du tuyau et sa longueur.

Représentez graphiquement le produit PV, par exemple en fonction du numéro du point de mesure. Quelle est votre conclusion.

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