Comment réaliser des films vidéo personnels ou exploitables en travaux pratiques de physique ?

Page modifiée le 17 / 05 / 2007

Sommaire : 0. Informations techniques, Pinnacle Studio, Ulead, Premiere ; 1. Réaliser des DVD personnels avec Pinnacle Studio ; 2. Utiliser la caméra vidéo comme un magnétophone, et extraire un son d'une séquence vidéo, Virtual Dub ; 3. Transférer sur DVD d'anciens films 8, super 8 ou 16 mm ; 4. Proposer des films ou des sons sur un site Internet ; 5. Comment réaliser des fichiers vidéo exploitables en physique ? ; 6. Les Codecs ; 7. Caméscopes analogiques ; 8. Caméscope Panasonic NV DS 29 ; 9. Mon avis sur la caméra Panasonic NV-GS 120 ; 10. Conseils de base, pour cinéaste débutant ; 11. Conseils pour progresser ; 12. Réaliser des DVD personnels avec Adobe Premiere Element.

En Bref

• Réaliser des enregistrements destinés à des travaux pratiques de physique,
• réaliser des DVD personnels,
• transférer sur DVD d'anciens films argentiques 8, super 8 ou 16 mm.
• utiliser la caméra comme un magnétophone,
• enregistrer des films ou des sons destinés à illustrer un site Internet,
• etc.

J'ai l'occasion d'employer au lycée une caméra analogique (excellente après réparation, mais qui était défectueuse lors de sa livraison - refus de passer une bande en enregistrement ou lecture et destruction de ladite bande) Hi 8 Canon, associée à une carte d'acquisition analogique Miro DC10 Plus. Un collègue qui a l'occasion de mener durement son matériel m'indique que les caméras Sony sont plus robustes.
A titre personnel j'ai utilisé une caméra numérique Panasonic Mini DV, NV-DS29 (excellente aussi), à capteur 800 000 pixels, associée à une carte numérique et à son logiciel Pinnacle Studio 8.12 (version en cours sur mon PC, à l'heure où j'écris cette ligne et qui ne changera sans doute plus, puisque Pinnacle est passé à la version 9, moyennant supplément de prix). Je suis en train de prendre en main une Panasonic NV-GS 120 à capteur tri CCD. Je peux affirmer, pour les avoir toutes testées, que les possibilités évoquées ci-dessus sont réelles, à condition de corriger, ou contourner les nombreux bugs de Pinnacle Studio 8, qui pourraient vous conduire à l'échec total, puis au découragement. Voyons cela pas à pas.

0. Informations techniques

Texte revu le 17 mai 2007.

Le format miniDv produit des images de 720 x 576 pixels. Les images DVD ont aussi 720 x 576 pixels. La télévision (presque) haute définition, matériel prêt pour la haute définition, HD ready, propose une définition de 1280 x 720 pixels.

Il existe une norme à résolution encore plus élevée, la véritable haute définition, de 1920 x 1080 pixels. Mais toute la chaîne de l'image doit suivre, caméscope, carte d'acquisition, graveur et lecteur de DVD, écran de visualisation. Sony vient (juin 2006) de commercialiser un ordinateur portable équipé d'un graveur de DVD Blue Ray, capable de cela, acquisition haute définition, montage, gravage de DVD.
Des caméscopes amateurs, haute définition, 1920 x 1080 pixels, commencent à apparaître en Europe, leur prix est un peu élevé, mais comparable à celui des caméscopes numériques 720 x 576 pixels d'il y a trois ans. Des lecteurs de DVD convertissant les images 720 x 576 pixels en (fausse) haute définition apparaissent aussi. Ils ne doivent pas beaucoup améliorer la netteté réelle des images, mais peut-être éliminer certains vilains effets d'escalier sur les droites en diagonale.

Bon à savoir, si vous avez décidé d'acheter, très cher, un téléviseur à écran plat (il semble qu'à l'heure actuelle, avec les sources ordinairement disponibles, les bons téléviseurs traditionnels donnent d'aussi bons - voire meilleurs - résultats que les écrans plats ordinaires, chers et parfois fragiles). Les écrans vraiment haute définition, 1920 x 1080 pixels, coûtent une fortune.  Leur prix commence à sérieusement baisser et devrait devenir réaliste en 2008.
 

En résumé

DVD, cassette mini DV	HD ready	Haute définition
720 x 576	1280 x 720	1920 x 1080
414 000 pixels	922 000 pixels	2 070 000 pixels

La vraie haute définition donne donc des images comportant 5 fois plus de détails que le format mini DV ou DVD actuel.

Sur la cassette mini DV, la compression des données n'est pas maximale ; chaque image est compressée séparément des autres, dans un format proche du Jpeg. Sur les DVD, les images sont au format Mpeg2 ; la compression est plus forte et les images sont dépendantes les unes des autres (certaines sont calculées partiellement à partir d'une précédente et d'une suivante). Il n'est donc pas recommandé d'employer le format Mpeg2, pour le montage du film ; mieux vaut transférer les données au format mini DV du caméscope vers le disque dur de l'ordinateur, faire le montage, calculer les rendus, puis graver le DVD en Mpeg2 (ou transférer le montage, toujours dans le même format mini DV, sur une nouvelle cassette). Sony avait lancé un tout petit caméscope enregistrant en Mpeg2, sur des mini cassettes spéciales ; il ne poursuivra pas dans cette voie. D'autres techniques sont en train de voir le jour, destinées à stocker le film sur carte mémoire. Avantageux pour le professionnel qui n'aura plus à attendre une heure pour transférer sur son ordinateur un film d'une heure. Mais que feront les amateurs pour stocker leurs films bruts de caméscope ? Il est vrai que la cassette magnétique n'a pas une durée de vie infinie, loin de la, et que dans quelques années ou dizaines d'années, il n'y aura plus de caméscopes en état de marche pour les lire. Il faudra tout transférer sur DVD, mais avec l'inconvénient cité plus haut, d'une compression plus destructive.

Par contre, à la lecture, mini DV (lecture d'une cassette par le caméscope) et Mpeg2 (lecture d'un DVD) donnent des résultats voisins, sur un téléviseur, surtout si le lecteur de DVD est haut de gamme :

J'ai eu l'occasion de comparer le rendu de 2 lecteurs de DVD, 1 Proline, sous-marque vendue à bas prix par de grandes enseignes, et 1 Pioneer DV 360 s.
N'écoutez pas trop les "conseils" de certains vendeurs de grandes surfaces, qui n'y connaissent pas grand chose. Le Proline, bas de gamme, comme le Pioneer plus haut de gamme, lit aussi le MP3 (fichiers son compressés) et le Jpeg (images fixes compressées). Des modèles premier prix lisent même le DivX.
Il y a par contre une différence de qualité pour les signaux analogiques envoyés au téléviseur. Le Proline donne des couleurs ternes, légèrement brunâtres. Le Pioneer donne des couleurs plus lumineuses, avec un meilleur contraste et une plus grande netteté de l'image. Il y a vraiment peu de différence entre un DVD lu avec le Pioneer et la lecture directe de la cassette mini DV d'origine sur le caméscope Panasonic. Pour obtenir mieux, il faut un meilleur téléviseur. Le DVD lu sur un ordinateur avec écran Nokia à tube Sony Trinitron, donne une image plus nette que celle du téléviseur (la différence est surtout sensible dans les angles), mais de moins belles couleurs (trop vives à mon goût, mais ce n'est rien en comparaison de certaines émissions de variétés, à la télévision). Les téléviseurs gèrent aussi mieux les contrastes, les détails dans les ombres, les passages de la lumière à l'obscurité et réciproquement.

Comment créer un DVD, à partir d'un enregistrement mini DV ?
Il vous faut transférer les données, de la cassette mini DV, au disque dur de l'ordinateur (acquisition des données). Une heure de mini DV correspond à un fichier d'environ 20 giga-octets. Prévoir donc un disque rapide et de grosse capacité. Le transfert se fait par un port FireWire ou IEEE 1394, soit disponible sur la carte mère, soit sur une carte achetée à part avec le logiciel Pinnacle Studio (par exemple). Transférez les données, complètes, en haute qualité et non pas en mode prévisualisation à basse résolution, ce qui vous obligerait, après montage, à refaire l'acquisition en haute définition.
Le logiciel permet le montage du film qui est ensuite doté de titres, d'un menu, pour être enfin compilé (12 heures de calcul pour 1 heure de film, avec un pentium IV à 2,4 GHz et 512 méga-octets de mémoire vive) sur le disque dur, puis gravé sur le DVD au format Mpeg2.

Comparatif rapide :

• Pinnacle Studio (version 8.10) donne de bons résultats, mais comporte des bugs "agaçants" qui le font planter ; la suite vous explique comment les contourner un peu. Mais il y en a marre des plantages ! Les mises à jour semblent avoir corrigé certains problèmes et aggravés d'autres. Je n'ai pas essayé de version plus récente, certains tests indépendants évoquant encore des problèmes de bugs sur les nouvelles versions. Je reverrai, quand les gens de Pinnacle sauront programmer
• En fait, ses bugs sont plus qu'agaçants, et je me suis rééquipé avec un logiciel Adobe. 
• Ulead est plus simple (voire simplet), compile deux fois plus vite, mais le DVD obtenu comporte des sautes fréquentes d'images.
• Adobe Première est beaucoup plus sophistiqué, mais perd un assez fort pourcentage d'images lors de l'acquisition, avec la Panasonic NV-DS 29.
• Notez que mes essais comparatifs ont été brefs et que les défauts évoqués pour Ulead et Premiere peuvent peut être être corrigés.

1. Réaliser des DVD personnels avec Pinnacle Studio

Oui c'est possible, je l'ai fait ! Cela permet de diffuser à toute sa famille et à ses amis des films sur DVD fiables et d'usage facile qui peuvent être recopiés sans perte de qualité. C'est génial... quand ça marche. Mais manifestement, les forums de discussion montrent que je ne suis pas le seul à avoir rencontré de graves problèmes. Mais je crois les avoir (presque) tous résolu. Lisez ce qui suit. En fait, je croyais et je me suis à nouveau retrouvé avec des erreurs fatales, obligé de tout noter à la main mes coupes, pour recommencer tout, encore une fois à la main. J'ai craqué et acheté Adobe Premiere Element. Il n'y a pas photo...

Voici quelques astuces indispensables. Certaines proviennent de l'aide en ligne de Pinnacle Studio, d'autres de mon expérience personnelle.

1.1. Les difficultés :

• Lenteur des calculs ; il faut compter 12 heures pour calculer le rendu du film et le compiler, puis plus d'une heure pour graver un film de 59 minutes en qualité maximale, tenant sur 1 DVD enregistrable, avec un PC équipé d'un Pentium IV à 2,4 GHz et de 512 Moctets de mémoire vive.
• Matériel nécessaire : PC puissant (voir la ligne précédente) et bien configuré, disque dur conséquent, par exemple 80 Goctets, graveur de DVD évidemment, Windows, à partir de Win 98 Seconde Édition (la première ne marche pas !!!). Pinnacle Studio et carte d'acquisition numérique avec port FireWire appelé aussi IEEE 1394.
• Bugs colossaux de Pinnacle Studio, corrigés partiellement, par connexion à leur site Internet. La version 8, après mise à jour conduit à la version 8.12. En juin 2006, ils proposent leur version 9. Je ne sais pas s'ils ont corrigé leurs bugs colossaux et dans le doute, je ne l'achèterai pas. Vous trouverez dans les lignes qui suivent des astuces à ce sujet.

Mode d’emploi de Pinnacle Studio DC 10 Plus (versions 8... ) :

La première fois, testez la rapidité de votre système
Configurer | Source de capture | Tester le débit de données.
Si le débit est nettement insuffisant, inutile d'aller plus loin. S'il est légèrement inférieur à la valeur nécessaire, voyez quelques lignes plus loin comment l'améliorer.

Malgré un bon débit, vous pouvez rencontrer des problèmes si Windows s'arrête de travailler et passe à une autre tâche, donc :

• Supprimez l'économiseur d'écran : Clic droit sur une zone vide du bureau | Propriétés | Écran de veille | Aucun.
• Supprimez les divers économiseurs (énergie, disque dur) par Clic droit sur une zone vide du bureau | Propriétés | Fonctions d'économie d'énergie du moniteur | Paramètres | Modes de gestion de l'alimentation | Paramètres pour le mode gestion de l'alimentation | Mise en veille | Jamais et Mise en veille du moniteur | Jamais, ainsi que Arrêt des disques durs | Jamais. Vous pouvez donner un nom à ces réglages et les sauvegarder. Vous les rappellerez uniquement pour graver des DVD. Tous ces économiseurs peuvent faire planter Studio.
• Invalidez l’horloge de la barre des tâches (Démarrer | Paramètres | Barre des tâches | Afficher l'horloge, dévalidez).
• Faites Ctrl Alt Suppr et arrêtez tous les programmes qui tournent en tâche de fond (souvent inutilement) et ralentissent la machine, sauf  Explorer et Systray, puis alors seulement, lancez Studio DC 10 (sinon, vous arrêteriez des programmes utile à Studio). Explorer et Systray sont indispensables à Windows 98 ; je ne sais pas ce que Win XP exige. Les antivirus ralentissent considérablement le PC et doivent être provisoirement arrétés. Arrêtez ces programmes inutiles calmement : Si l'un refuse de s'arrêter, c'est peut-être parce qu'il est utilisé par un autre, donc passez aux autres, n'allez-pas trop vite !
• Supprimez le lancement automatique des CD et DVD lorsqu'ils sont introduits dans le lecteur ou graveur par : Démarrer | Paramètres | Panneau de configuration | Système | Gestionnaire de périphériques | CD Rom | Propriétés | Paramètres | Notification d'insertion automatique -> décochez, pour invalider.
• Il est possible, en mode Edition, d'accélérer le rendu des effets spéciaux, et ainsi d'avoir une meilleure idée des résultats escomptés, par : Configurer | Editer | Rendu | Validation de Rendu en tâche de fond et de Utiliser l'accélération matérielle. Supprimez ces accélérations pour le calcul définitif de vos DVD, à tout hasard, car Windows n'est pas excellent en multitâches et que cela pourrait conduire à un plantage.

Les bugs de Pinnacle Studio, qui peuvent conduire à l'échec total, semblent essentiellement liés à :

• Sa gestion des fichiers (il ne parvient pas toujours à retrouver où il a rangé votre travail et plante donc au mauvais moment, soit après 12 heures de calcul), surtout des fichiers de titres et de menus du DVD. En fait, tous les fichiers, surtout si vous avez réalisé plusieurs films, auquel cas, il cherche dans les mauvais dossiers, l'idiot !
• Sa gestion des fontes servant à tracer les titres et menu. Evitez absolument l'installation sur votre PC de fontes non indispensables. Il est possible que certaines fontes différentes portent le même nom, ce qui conduit à des plantages. L'éditeur de titreset de menus de Studio est bugué et doit être manipulé avec délicatesse, si on veut éviter un méchant plantage qui parfois corromp tout le travail précédemment effectué. Pour un traitement de textes, c'est quand même un peu gros. Si le travail est corrompu, il faut tout reprendre depuis le début, éventuellement après avoir noté sur une feuille toutes les coupes réalisées.
• Une solution de dernier recours, si votre ordinateur est trop lent ou trop mal configuré et qu'il plante à chaque tentative de compilation de DVD, est de faire le montage, de le transférer sur une cassette mini DV placée dans un caméscope pourvu d'une entrée DV in, puis de lire cette cassette, caméscope raccordé à un lecteur graveur de DVD de salon.
• Pour ce faire, après le montage (Editer), passez à Créer film, choisissez Cassette, cliquez sur Créer. Le caméscope doit être raccordé à la carte Pinnacle, comme pour le transfert caméscope -> ordinateur (avec le même câble donc), mais il doit être en mode Lecture de bande et non pas en mode caméra (du moins pour mon Panasonic). Après le calcul des rendus (titres, menus...), le logiciel vous indique qu'il est prêt au transfert. Cliquez sur le bouton Lecture (bouton en forme de flèche, au-dessous de la petite fenêtre de lecture) ; après quelques secondes, le transfert s'effectue. Vous pouvez paramétrer un départ et un arrêt automatiques du caméscope par Paramètres | Créer cassette | Démarrage et arrêt automatiques de l'enregistrement. Le transfert est assez rapide ; 1 heure de film demande 1 heure de transfert.
• En cas de refus de Pinnacle de transférer le montage, arrêtez puis relancez le caméscope, plusieurs fois. Vérifiez que le caméscope est bien en mode lecture.

Supposons que vous vouliez faire un film Mariage, puis un film Dédée (Attention : c'est en effectuant plusieurs travaux consécutivement que Pinnacle Studio perd souvent des fichiers indispensables) :
Sur D, créez un dossier Vidéos, puis un sous dossier Mariage et un sous sous dossier miniDV.

• Avant tout autre travail, indiquez à Studio où ranger son futur travail (4 adresses à donner pour fichiers auxiliaires, captures, montage, et film compilé). Si vous revenez à un montage plus ancien, après avoir terminé un nouveau montage, Studio patauge lamentablement et ne retrouve pas ses fichiers, car il se trompe de dossier. Donc, en ce cas : Empêchez-le de rouvrir le dernier travail (au besoin, modifiez provisoirement le nom du dossier contenant ce dernier travail, pour l'empêcher de le retrouver), puis Ouvrez le dossier où se trouvent vos fichiers Avi précédents (même si vous n'en avez plus besoin, par exemple, parce que le DVD a déjà été calculé), puis ouvrez votre ancien projet par Fichier | Ouvrir. Il arrive qu'ainsi Studio s'y retrouve ! Lamentable !

• Indiquez immédiatement à Studio, avant tout travail (attention, indispensable, sinon bug fatal !), où ranger les fichiers auxiliaires qu'il crée automatiquement : Éditer | Configurer | Éditer | Dossier des fichiers auxiliaires | Clic sur l'icône en forme de dossier | Ouverture par l'explorateur qui apparaît du sous dossier D : \ Vidéos \ Mariage (inutile d'aller plus loin dans l'arborescence des sous dossiers que Studio peut avoir lui-même créés).
• Indiquez tout de suite où ranger le montage par Fichier | Enregistrer sous...
• Vous rangerez vos vidéos dans D :\ Vidéos \ Mariage \ miniDV, par Capturer | Unité | Clic sur l'icône en forme de dossier | Ouverture par l'explorateur qui apparaît du sous dossier D : \ Vidéos \ Mariage \ miniDV. Ne vous occupez-pas du nom de fichier, Studio gère cela tout seul (video 1, video 2...).
• Indiquez à Studio, où ranger le film créé par Créer film | Clic sur l'icône en forme de dossier | Ouverture par l'explorateur qui apparaît du sous dossier D : \ Vidéos \ Mariage.
• Faites vos acquisitions par Capturer, votre montage par Éditer, créez et gravez votre DVD par Créer film | Disque.
• Vous pourrez faire de nouvelles copies, sans tout recalculer, par Créer film | Paramètres | Options de gravure | Graver à partir d'un contenu de disque déjà créé. Si entre temps, vous avez arrêté votre PC, commencez par ouvrir à nouveau le projet.
• Lorsque tous vos DVD sont gravés, il faut faire de la place sur le disque dur par Fichier | Supprimer les fichiers auxiliaires. Puis par effacement dans l'Explorateur de Windows du dossier Mariage, car Pinnacle Studio n'efface pas tout. A titre d'information, une heure et demi de vidéo, ramenée à un DVD de une heure, correspond à 28 giga-octets de données sur le disque dur.
• Vous pouvez provisoirement garder uniquement D : \ Vidéos \ Mariage \ miniDV, si vous voulez faire une version différente personnalisée de DVD, avec à nouveau 12 heures de calcul.

1.4. Contourner ou corriger un peu les bugs

• Mettez à jour régulièrement votre logiciel sur le site officiel : Aide | Mise à jour de logiciel.
• Évitez les manipulations et annulations trop nombreuses, donc différentiez les périodes d’essai et d’entraînement, des périodes de travail. Si vous entreprenez des manipulations hasardeuses, sauvegardez votre projet, et faites vos essais dans un nouveau projet, comme indiqué au paragraphe suivant.
• Mieux encore : Consacrez quelques heures à tester les différentes possibilités, titrages, choix des fontes, des fonds, effets de transition... Studio plantera inévitablement au bout d'un moment : Problèmes de multitâches, de gestion mémoire par Windows, bugs du titreur Studio qui plante parfois lorsqu'il ne trouve pas l'objet à modifier, ou quand il efface un texte (grrrr !!! prévoyez de toujours laisser au moins une lettre quand vous effacez un texte pour le modifier !!!)... Ces plantages vont corrompre vos fichiers de travail. Donc, pour ces séances d'entraînement, créez un dossier spécial et indiquez à Studio le chemin de ce dossier (dossier des fichiers auxiliaires, Fichier | Enregistrer le projet sous, dossier des vidéos employées, où ranger le film - Voyez tout cela un peu plus haut, dans la Méthode de travail que je conseille). Ainsi, seuls des fichiers sans intérêt seront corrompus. Mais lorsque, après arrêt, puis nouveau démarrage de votre ordinateur, vous passerez au "vrai" travail, n'oubliez surtout pas de Supprimer les fichiers auxiliaires, puis d'indiquer immédiatement les adresses des nouveaux dossiers de travail à Studio.
• Bug 1 désagréable, corrigé par mise à jour : Les vidéos enregistrées avec différents paramètres sons (16 bits, puis 12 bits...) donnaient un son genre Dark Vador.
• Bug 2 fatal : Musique de fond : Vous pouvez ajouter un accompagnement, soit automatique (Icône en forme de haut-parleur sur la ligne des temps | Créer automatiquement un fond musical), soit à partir d'un CD. Une fois la musique mise en place, ne modifiez plus rien, sur la partie image. Tout changement de durée s'accompagnera au mieux de la disparition du son, au pire conduira à une erreur de compilation, au bout de 10 heures de calcul. Si vous voulez modifier les images, supprimez le son, modifiez les images, puis replacez le son. Donc, mettez le son à la fin !
• Bug 3 fatal : Titres. Le logiciel de titrage a été incorporé à posteriori dans Studio, d'où ce bug. Si vous avez fait un film Mariage, comme indiqué ci-dessus, puis tout effacé pour faire un film Dédée, le titreur voudra ranger les titres dans l'ancien dossier D : \ Vidéos \ Mariage qui n'existe plus. Incapable de créer un dossier de lui-même (eh oui !!!), il perdra les titres (pas grave) et déclenchera une erreur de compilation, après 10 heures de calcul - gênant. Donc, faites absolument ceci : Indiquez, dès que vous commencez votre nouveau projet, à Studio (attention, indispensable, sinon bug fatal !), où ranger les fichiers auxiliaires qu'il crée automatiquement : Éditer | Configurer | Éditer | Dossier des fichiers auxiliaires | Clic sur l'icône en forme de dossier | Ouverture par l'explorateur qui apparaît du sous dossier D : \ Vidéos \ Dédée (inutile d'aller plus loin dans l'arborescence des sous dossiers que Studio peut avoir lui-même créés).
• Bug 4 anodin : Vous pouvez régler le niveau sonore directement sur la piste son. En cliquant sur celle-ci, vous voyez apparaître une ligne bleue horizontale qui indique un niveau moyen. Il est possible de modifier son tracé comme dans un logiciel de dessin, en plaçant des points (un petit carré qui indique un nœud) et en tirant sur la courbe. Pour placer un nœud, faites Clic droit, puis à côté du menu qui surgit, Clic gauche. Placez plusieurs nœuds, puis déformez le tracé entre les nœuds. Un double clic sur la ligne du son ouvre un outil qui permet de régler le niveau du son et de placer des fondus sonores à l'ouverture et à la fermeture. Essayez, la logique n'est pas évidente.
• Bug 5 anodin : Pinnacle Studio ne grave les DVD qu'en simple vitesse, quel que soit votre choix par ailleurs.
• Bug 6 fatal : Lorsque votre travail de montage avec Pinnacle est terminé, sauvegardez-le, puis arrêtez votre ordinateur. Relancez-le quelques minutes plus tard ; il semble que cela élimine quelques plantages du type "Ce programme va être arrêté car il a effectué une opération non conforme". Par contre, il arrive que Studio ne retrouve plus certains fichiers (titres) indispensables ; pour règler cela, voir le bug 3.
• Bug 7 fatal : Trois essais consécutifs ont avorté, après 12 heures de calculs. Très désagréable. Le titreur semble encore une fois en cause. 2 fois, j'ai obtenu "Ce programme a effectué une opération non conforme" ; 1 fois, plusieurs titres, qui fonctionnaient en mode test de DVD, ont disparu, et avec eux les liens du menu ! Donc mon film démarre au milieu et pour voir le début, je dois passer en retour rapide, puis lecture, ce qui fonctionne sur mon lecteur DVD de salon, mais pas sur mon ordinateur. Plaisant. Il semble que plusieurs fontes de caractères soient en conflit, et que j'en aie trop installées. Moralité : N'installez que le minimum de fontes. La gestion de celles-ci est délicate et des effacements peuvent être catastrophiques. Méfiez-vous des sauvegardes du dossier Fonts. Si vous faites une copie du dossier Fonts sur votre disque dur, copie que vous croyez de sauvegarde, Windows vous fait croire que vous possédez plusieurs dossiers, alors qu'il s'agit de dossiers images les uns des autres. Donc, ce que vous supprimez dans l'un disparaît dans l'autre. La fonte MS sans sérif sert aux fenêtres Windows. Courier New, Arial, Symbol, Times New Roman, sont indispensables. Dans mon cas, cela s'est achevé par un formatage du disque dur. Pour sauvegarder un dossier Fonts, gravez un CD Rom...
• Bug 8 parfois fatal, avec corruption de tout le travail précédent : Manipulez le titreur avec délicatesse. Choisissez un modèle et modifiez-le avec prudence. Par exemple, l'effacement total du texte d'origine peut faire tout planter, avec corruption de l'ensemble de votre travail. Ajoutez votre texte, puis effacez l'ancien. Alors que je n'avais plus d'ennuis avec Pinnacle à ce sujet (la version 8.12 est améliorée), mon fils (qui ne m'a pas écouté et a tenté trop d'essais de titrage successifs) a "réussi" à faire planter Studio, avec corruption de tout son travail. Impossible d'obtenir un film sur DVD, même après effacement des titres et menus. Il semble que certains nouveaux menus proposés par Studio soient eux-mêmes bugués. Pour vous en sortir, il faut relever sur une feuille tout le découpage du film, en passant dans la Time Line en affichage du texte. Puis refaire un nouveau montage. Une fois ce montage terminé, et avant d'ajouter titres et menus, sauvegardez, puis passez dans l'explorateur de Windows et faites une copie du fichier .stu que vous venez de créer, copie que vous rangerez en lieu sur. Si après titrage, Studio plante à nouveau, remplacez le fichier .stu corrompu par celui sans titres. Gardez plusieurs copies de sauvegarde, à différentes étapes de votre travail.
• Bug 9 ennuyeux : Evitez de changer de caméscope. Lorsque vous en raccordez un nouveau, Pinnacle Studio procède à son installation, mais le retour au caméscope précédent est douloureux (ça me fait rire lorsque des publicités annoncent que les ports du PC peuvent maintenant se raccorder à chaud !). Arrêtez et relancez le caméscope, jusqu'à ce qu'il communique correctement avec Studio.
• Note : Il semble que certains des bugs précédents aient été corrigés sur Pinnacle Studio 8.12

1.5. Bugs moins graves

1.6. Autres conseils

1.6.1. Création du menu du DVD

Pinnacle Studio vous permet de créer très facilement le menu qui apparaît au lancement d'un DVD. Mais l'ergonomie n'est pas limpide et il arrive que cela semble ne pas marcher. Suivez la méthode suivante et tout vous paraîtra hyper simple :

En mode Editer, cliquez sur l'onglet Afficher les menus. Au bout d'un certain temps, Studio affiche une série de menus préfabriqués (que vous pourrez intégralement modifier). Il vous propose : Souhaitez-vous que Studio crée des chapitres au début de chaque scène ? Répondez NON, car un film courant comporte plusieurs dizaines de scènes, voire centaines.
Studio fait alors apparaître une fenêtre dans l'onglet Créer ou éditer un menu disque. Elle semble au premier abord rigoureusement incompréhensible. Si vous ne la comprenez pas, fermez cette fenêtre (ou voyez quelques lignes plus loin), car ouverte, vous ne pourrez pas Définir les chapitres facilement ; chaque nouveau chapitre créé supprimant le précédent !!!
Vous pouvez maintenant Définir les chapitres ou Définir le retour au menu par Clic droit sur la vignette de la scène concernée. C'est aussi simple que cela ; Studio commence par C1 (chapitre 1), C2...
Vous pouvez aussi modifier le menu (image de fond...) par Clic droit sur la vignette du menu | Ouvrir l'éditeur de titre / menu. Un double clic sur la vignette ouvre à nouveau cette fichue fenêtre incompréhensible au premier abord. Fermez la ou cliquez dans la fenêtre le bouton Menu Editer.

En fait, cette fichue fenêtre incompréhensible au premier abord, fonctionne parfaitement si on a compris qu'il faut modifier dans la fenêtre, à "la main" par clic sur les boutons fléchés, le numéro du chapitre considéré. Donc choisir le numéro, choisir la vignette dans le plan de montage chronologique et Définir le chapitre (clic droit ou clic sur le bouton définir le chapitre). L'intérêt de cette façon de procéder est qu'elle permet de changer individuellement l'indication dans le menu, par exemple, écrire Début de l'histoire au lieu de Chapitre 1. Elle permet aussi de choisir la vignette représentant le chapitre (sélection du chapitre par les boutons fléchés de la fenêtre, sélection de l'image souhaitée dans la visionneuse, puis Clic sur le bouton Définir la vignette). Merci Monsieur Pinnacle de nous mettre la prochaine fois une incrémentation automatique du compteur de chapitres.

1.6.2. Changer la vignette représentant une scène

Par défaut, Studio représente chaque scène par une icône, copie en petite taille de la première image de la scène. Cela devient gênant par exemple si vous avez filmé en vidéo un vieux film Super 8 ou 16 mm, avec ses bandes amorces. Dans le chutier, sélectionnez la mauvaise icône. Dans la visionneuse, déplacez le curseur jusquà observer une image convenable. Revenez au chutier, faites un Clic droit sur la mauvaise icône | Définir la miniature. Ce choix sera automatiquement sauvegardé pour la prochaine fois.

1.6.3. Qualité du DVD

Choisissez la qualité maximale (environ 59 minutes de film sur un DVD), sinon les images peuvent saccader, par Créer film | Disque | Paramètres | Qualité vidéo max.
Au cours d'un essai, j'ai remarqué des saccades sur un lecteur de salon, bas de gamme, mais pas sur le lecteur DVD de mon ordinateur.
J'ai aussi observé qu'un DVD réalisé en qualité maximale passait sans problèmes sur un lecteur de salon, bas de gamme, mais pas sur un lecteur sophistiqué de marque Thomson, vieux d'un an. Peut-être une mise à jour de son BIOS s'imposait-elle ?
Parfois, c'est le menu du DVD qui pose problème. Insistez, en employant les différents boutons de la télécommande ou du lecteur lui-même.

1.6.4. Création de titres

Consultez l'aide en ligne de Studio.
Pour créer une incrustation de titre ou de menu : effectuez un double-clic sur la piste Incrustation de titre de l'axe du temps.
Si vous créez par erreur une incrustation alors que vous vouliez créer un titre ou un menu plein écran, ou inversement, faites-le simplement glisser vers l'autre piste de l'axe du temps. Si vous vous apercevez que vous êtes en train de créer un titre à la place d'un menu de disque, vous pouvez facilement effectuer le changement dans l'éditeur de titres.

1.7. Check List

1.8 Autres astuces

1.8.1 Manque de rapidité au montage

Vous remarquerez vite que Pinnacle Studio 8 devient très (trop) lent, lorsque votre projet s'agrandit. Avec un Pentium IV à 2,4 GHz et un montage simple composé de scènes de quelques secondes de durée, le ralentissement devient pénible lorsque le montage dépasse une durée totale de 20 minutes. manifestement, à chacune de vos modifications, Pinnacle Studio 8 relit, lentement, l'intégralité du fichier constitué.
Vous pouvez décider d'assembler vos nouvelles scènes au début de l'axe des temps(vous retrouverez une rapidité satisfaisante), puis, lorsque tout est au point, sélectionner l'ensemble de ces scènes (touche Control ou touche Majuscule, comme dans l'Explorateur de Windows), faire Couper, puis les Coller à la fin du film.
Je n'ai pas essayé de réaliser plusieurs projets de 15 minutes, puis de les associer bout à bout, mais je crains le problème, déjà évoqué, de mauvaise gestion des fichiers et dossiers par Pinnacle Studio 8, avec plantage final.

1.8.2. Les raccourcis clavier

1.9. Raccourcis clavier utiles

Raccourcis clavier de Pinnacle Studio 8, utiles au montage d'un film (permettent de gagner du temps)
 

Espace : Lecture et arrêt X : Avancer d'une image Y : Reculer d'une image I (input) : Point d'entrée (enlève la partie précédente, le début, d'une scène) O (output) : Point de sortie (enlève la fin d'une scène) Ctrl + -> : Ajouter une image à un point d'entrée Ctrl + <- : Retrancher une image d'un point d'entrée Alt + -> : Ajouter une image à un point de sortie Alt + <- : Retrancher une image d'un point de sortie G : Effacer points d'entrée et de sortie E : Revenir au début du film R : Aller à la fin du film

2. Utiliser la caméra vidéo comme un magnétophone, et extraire un son d'une séquence vidéo

La caméra Panasonic possède une fonction zoom sonore qui augmente la sensibilité (et la directivité ?) des microphones intégrés, lorsqu'on effectue un zoom optique. C'est bien pratique.

Si vous voulez enregistrer le son émanant d'un téléphone portable, vous allez découvrir à quel point ceux-ci rayonnent des ondes électromagnétiques intenses.
Sans danger paraît-il, selon les résultats des tests effectués à la demande des opérateurs. Mais un laboratoire universitaire de Montpellier a montré que ces rayonnements et particulièrement ceux à basse fréquence, tuent des embryons dans des œufs.
La notice précise d'ailleurs que si vous avez des doutes sur la nocivité des portables, vous devez prendre toute précaution et les éloigner de votre oreille. Faites cela, surtout lors d'un appel, lorsque le portable recherche l'antenne la plus proche et rayonne à forte puissance.
Donc, si vous approchez un portable de votre caméscope, l'image se recouvre de bandes de couleur et le son se coupe ! Éloignez le portable, augmentez le son de son haut parleur et zoomez avec la caméra, ce qui sur la Panasonic effectue un zoom aussi sur le son, lorsqu'elle est paramétrée ainsi.

Faites l'acquisition des vidéos, transférez-les sur la piste des temps, par Drag And Drop, ou Tirer Glisser Déposer | Verrouillez la piste vidéo principale (images) | Sélectionnez la piste audio principale (son) | Copiez | Collez.
La piste ainsi séparée des images correspondantes peut aussi être collée sur une autre piste son de Studio, piste des effets sonores et des voix off, ou piste de musique de fond. En fait les 3 pistes se manipulent de la même façon et sont à peu près interchangeables. La seule grosse différence est que la piste audio principale est verrouillée à la piste vidéo principale, sauf si on procède à la manipulation précédente. Donc le plus simple est de transférer le morceau de piste audio principale, sur une des 2 autres.

Pour transformer le son de la vidéo en fichier Wave, il faut en résumé, créer un film sur le disque dur avec Studio, puis l'ouvrir dans Virtual Dub et faire File | Save wave. En détail :

• Dans Pinnacle Studio, acquérir les images avec leur son, effectuer le montage, très court car les fichiers Wave sont énormes,
• Créer film | MPEG | Paramètres | Créer un fichier MPEG | Compression | MPEG1 - Inclure la vidéo - Inclure l'audio.
• Pinnacle indique Audio Wav stéréo 44,1 kHz.
• Créez le film sur le disque dur.
• Dans Virtual Dub, ouvrez le film : File | Open video file...
• Réglez les paramètres du son : Audio | Full processing mode, puis Audio | Conversion.
• Vous pouvez choisir les nouveaux paramètres :
• Sampling rate, fréquence d'échantillonnage,
• Precision, nombre de bits de l'échantillonnage,
• Channels, nombre de canaux, c'est à dire mono ou stéréo.
• Puis, faites : File | Save Wav...

3. Transférer sur DVD d'anciens films 8, super 8 ou 16 mm

Des laboratoires spécialisés vous proposent cela. Le coût doit en être élevé. Je ne peux en dire plus. Leur technique consiste à incorporer le capteur d'une caméra vidéo dans un projecteur cinéma tout à fait classique. Cela ne doit pas donner des résultats très supérieurs à la méthode que je vais vous proposer. Les grandes compagnies qui éditent leurs films 35 ou 70 mm en DVD doivent employer des techniques plus sophistiquées. Quoique la qualité obtenue soit très variable, avec parfois un manque de netteté, ou des images qui sautillent (preuve que le film d'origine a été passé dans un projecteur à mécanique traditionnelle). A quand un scan image par image, avec correction des défauts de chaque image, y compris le sautillement ?

Vous pouvez aussi consulter le site http://www.lunerouge.org/spip/article.php3?id_article=137

Méthode possible :

Matériel personnellement essayé : Film 16 mm, projecteur 16 mm Paillard Bolex S 321, caméra mini DV Panasonic NV-DS29 (excellente qualité d'image et de son, une des caméras numériques les moins chères, achetée en suivant les conseils de la revue Photo & Vidéo numérique), logiciel d’acquisition, de montage et de création de DVD, Pinnacle Studio 8, Pentium 4 à 2,4 GHz, graveur de DVD Pioneer.

Deux difficultés se présentent : Une perte de qualité et un effet de scintillement, insupportable, sauf si vous suivez les conseils ci-dessous :

• Utilisez le système de transfert Vivitar UVC2 (que je n’ai pas essayé, mais que certains critiquent, à cause d'un problème de scintillement évoqué plus loin et qui n'est pas lié au système de transfert, mais au projecteur) ou plus économiquement,
• projetez le film sur un écran blanc mat de taille moyenne - par exemple une feuille de papier de format A3 - placé assez loin, pour limiter les problèmes de parallaxe.
• Placez la caméra vidéo contre le projecteur, les 2 objectifs à la même hauteur.
• Bloquez la mise au point automatique de la caméra et faites une mise au point manuelle, sinon, le film scintillera abominablement (voilà le secret que j'ai découvert).
• Vous pouvez transférer sur mini DV (donc enregistré à 25 images par seconde), un film Super 8 ou un film 16 mm, tourné à 16, 18 ou 24 images par  seconde, en le projetant à 16, 18 ou 24 images par seconde, sans problème. Il n’y aura donc pas d’effet d’accéléré et vous obtiendrez un scintillement tout à fait supportable.

Signalons que les projecteurs de films argentiques tournant à 24 ou 25 images par seconde, projettent chaque image 2 fois (soit 48 ou 50 images par seconde) grâce à un volet rotatif double. En 16 ou 18 images par seconde, le volet rotatif est triple, chaque image est projetée 3 fois, 3 x 16 = 48 images par seconde.
Miracle de l'œil humain, car si vous examinez les images mini DV obtenues, une à une, vous découvrirez des chevauchements.
• Le résultat sera meilleur que ce la  télévision nous offre avec ses films historiques d’archive, passés en accéléré, sautillants et scintillants.

• Vous pouvez aussi désactiver les autres automatismes de la caméra vidéo :
• Faites la balance des blancs en visionnant l'amorce blanche du film,
• réglez l'exposition sur des images correctement exposées.

4. Proposer des films ou des sons sur un site Internet

Faites l'acquisition et le montage (très court), puis Créer film | MPEG | Paramètres | Créer un fichier MPEG | Compression | MPEG1 - Inclure la vidéo - Inclure l'audio (supprimer le son diminue beaucoup la taille du fichier).
Le fichier obtenu sera collé dans l'Explorateur de Windows, dans le dossier du site Internet.
Dans Netscape Composer, un lien sera établi sur ce fichier.
Il ouvrira le lecteur de Windows, lors d'un clic sur le lien.

La taille des images est de 352 x 288, ce qui est correct.

5. Comment réaliser des fichiers vidéo exploitables en physique ?

Les pages réservées aux professeurs comportent des indications pour l'usage des caméras vidéo analogiques. Voici une manière de procéder avec une caméra numérique DV (digital vidéo). La difficulté en physique provient de l'entrelaçage des images vidéo.

Voici la procédure la plus simple trouvée à ce jour :
 

Voici une autre procédure. Il en existe des plus simples, mais celle-là marche.

1. Enregistrez les images sur cassette. Prévoyez large pour éviter les artefacts de début et de fin d'enregistrement. La caméra devra être réglée en mode sport et une mise au point manuelle est préférable.
2. Branchez la caméra, placée en mode lecture de la bande vidéo, au port FireWire (IEEE 1394) de l'ordinateur.
3. Effectuez l'acquisition des images. Les indications qui suivent concernent la carte et le logiciel Pinnacle Studio.
4. Éditez les images, éliminez les images superflues, ajoutez un titre (sur 1 seule image !).
5. Créez le film. A ce stade apparaît une difficulté : l'entrelaçage des images vidéo :
6. Chaque image est formée de 2 demi images ou trames, séparées dans le temps par 1 / 50 de seconde ; un objet en mouvement rapide occupe 2 positions sur chaque image. Il faut éliminer une des 2 trames.
7. Dans Pinnacle Studio faites : Créer le film | AVI, puis Paramètres
8. Compression Pinnacle DCxx MJPEG | Paramètres | divisez par 2 la largeur et la hauteur d'image [(768 x 576) -> (384 x 288)] ; cela élimine une des 2 trames. 25 images par seconde ; éliminez le son.
9. Faites Créer un fichier AVI, pour sauvegarder le film.
10. Passez à nouveau à Éditer, rechargez le film demi-format dans Pinnacle Studio, puis recompressez-le au format 768 x 576.
11. Ouvrez-le dans VirtualDub et faites
12. Audio | No audio, puis
13. Video | Full processing mode,
14. Video | Compression | DivX 5.0.2. | Configure | Général parameters | Restore codec's default et enfin
15. File | Save as AVI.

6. Les Codecs

Il s'agit de fichiers employés par les différents lecteurs de film installés sur un ordinateur et permettant la compression et la décompression des images. Si un message d'erreur s'affiche lors de la tentative de lecture d'un fichier Avi, c'est que le Codec nécessaire n'est pas installé sur l'ordinateur. Pour connaître la liste des codecs installés sur un PC, faites Panneau de configuration | Multimédia | Périphériques | Codecs de compression vidéo.

Les Codecs se trouvent sur Internet.

Si pour des raisons diverses vous ne les trouvez pas, nous vous proposons l'accès à ces logiciels qui ne sont pas de notre réalisation :

Voici un accès au Codec Intel Indeo 4.31 et un accès au Codec DivX 5.0.
Le Codec DivX 5.0, Nimo50Build8, est assez gros et gourmand en puissance de calcul, mais très efficace. Car il s'agit en fait d'un paquetage de plusieurs codecs ; vous pouvez lors de l'installation choisir ceux qui vous conviennent. Il présente un bug qui empêche le codec DivX 5.0. d'être opérationnel sur certains ordinateurs ( Il est reconnu par le panneau de configuration, mais pas par tous les logiciels).

Voici un accès au codec DivX5.0.2. qui sera utilisé pour nos futurs fichiers, car demandant plus de calculs, mais compressant 7 fois plus, à qualité égale.
Voici un accès à Virtual Dub, un logiciel permettant de récupérer d'ancien fichiers AVI et de les convertir en DivX.
 

7. Caméscopes analogiques

Ils vous donneront d'aussi bons résultats que les numériques, pour des travaux pratiques de physique. Pour réaliser un film sonore, il faut acquérir la partie image par la carte analogique Miro DC10 et la partie son par la carte son de l'ordinateur. Un collègue a essayé cela dans notre lycée, mais sans succès.
 

8. Caméscope Panasonic NV DS 29

Le caméscope Panasonic NV DS 29, qui était, lorsque je l'ai acheté au printemps 2003, le moins cher des numériques, donne une qualité vraiment excellente, pour des films souvenirs. Je suis très satisfait de mon achat, et croyez-moi, je suis pourtant exigeant. Mon avis : Excellent pour garder des souvenirs.
Avantages :

• Bon rendu des couleurs et des contrastes, pour tous types de sujets, plein soleil sur la neige ou la glace, brouillard, intérieur en lumière artificielle.
• Bonne netteté de l'image, à toutes les focales, avec encore un bon contraste à la plus longue focale, à "fond de zoom 10 x".
• Bonne sensibilité en faible lumière, avec un réglage manuel "bougie" assez sensible (rien à voir cependant avec un caméscope professionnel).
• Son excellent, avec possibilité d'effet de zoom, suivant le zoom de l'objectif
• Position infrarouge (avec diode émettant en infrarouge), qui donne des images en noir et blanc mais permet de filmer en pleine obscurité.
• Bonne tenue en main.
• Petite lampe intégrée.
• Grande facilité d'utilisation, sous réserve du point suivant.

• Nécessité de bien apprendre le mode d'emploi, pour accéder à certains modes utiles, comme :
• mode film en basse lumière (symbole bougie),
• repositionnement exact de la bande magnétique, en respectant le Time Code, nommé Blank Search, lorsque par curiosité on a regardé le film déjà enregistré.
• Faible efficacité du stabilisateur d'images qui "mange" de la lumière.
• Viseur noir et blanc (pas rhédibitoire, mais avec le risque de ne pas détecter une mauvaise balance des blancs).
• Bascule de la balance des blancs (voir conseils plus loin).
• Esthétique "discutable", boutons de commande parfois sommaires.

9. Mon avis sur la caméra Panasonic NV-GS 120

• Couleurs éclatantes,
• sujets contrastés bien rendus,
• contrejours, projecteurs dans le champ, correctement rendus,
• bonne netteté des images,
• son excellent, avec possibilité de zoom,
• viseur en couleurs, fidèle, qui donne une bonne idée du résultat final (en mangeant cependant les très hautes et très basses lumières), permet de juger la qualité de la mise au point et la balance des blancs,
• mode antirides et anti acné (qui va dire merci ?),
• mode macro en position télé objectif 10 X, qui détache bien le sujet du fond et permet de travailler jusqu'à 25 cm.

• Comme les couleurs sont vives, il faut soigner la balance des blancs pour les prises de vues en intérieur, or le passage par les boutons et menus est délicat,
• stabilisateur numérique moyennement efficace avec diminution importante de la netteté,
• réglages manuels délicats (il faut soigneusement s'entraîner à l'usage des petites touches dédiées à plusieurs réglages différents),
• tendance à effectuer la mise au point automatique sur les zones les plus lumineuses préférentiellement,
• en faible lumière (intérieur d'église, piste de danse), il faut faire une mise au point manuelle, et contrairement au modèle GS 200, plus cher, il n'y a pas de bague pour cela ; il faut passer par les touches fléchées, ce qui est très délicat.
• Nécessité de déployer l'écran pour effectuer des paramétrages, donc affichage systématique des paramètres sur l'écran, ce qui est très gênant pour un hypermétrope ; il est possible d'allumer à la fois l'écran et le viseur, mais attention à l'autonomie.
• Autonomie de la batterie livrée en standard un peu faible. Il est possible de filmer 1 heure sans interruption (mais quel intérêt ?), mais si vous enregistrer une suite de courtes séquences, comptez sur une autonomie de 1/2 heure de cassette enregistrée.

Rendu des couleurs :
Un DVD GS 120, visualisé sur l'écran Nokia à tube Sony Trinitron, de mon PC, semble presque trop coloré. Le même passé sur un excellent téléviseur Phillips, a un rendu plus discret, proche de la réalité. Le DVD GS 120, paraît moins bariolé que la plupart des émissions de télévision de variété (exemple le Bigdil), mais finalement plus juste. Il y a une grande différence de rendu entre le téléviseur et l'ordinateur. Le téléviseur encaisse mieux les contrastes violents, les contrejours ; il nivelle les fluctuations d'exposition dues par exemple au passage d'un objet brillant ou sombre dans le champ, le caméscope étant en mode exposition automatique. Mais il atténue la saturation des couleurs.
Les couleurs étant plus vives qu'avec un caméscope mono CCD, il faut encore plus veiller au réglage de la balance des blancs en intérieur et se méfier des dominantes colorées.

Réglage de la balance des blancs en intérieur

La Panasonic GS 120 effectue une balance automatique, à partir de l'image reçue par les 3 capteurs CCD et d'une cellule photoélectrique située à l'avant. Il faut donc absolument enlever le cache de l'objectif, avant de mettre en marche le caméscope, sinon la balance est fausse pendant une demi minute. Les prises de vue en intérieur peuvent nécessiter un réglage semi-automatique, car d'une part la lumière est influencée par les couleurs des murs et du mobilier, d'autre part est souvent constituée par un mélange de différentes sources. Exemple, vous visez un visage éclairé par une source à incandescence, mais situé devant une fenêtre ; la cellule détecte un éclairage en lumière du jour et, en balance des blancs automatique, le visage vire au rouge. Solution : Visez une feuille blanche éclairée comme le visage et faite un blanc semi automatique. Pour réussir cela, lisez bien la notice, apprenez-la par coeur, et entraînez-vous, car les mêmes touches servent à régler plusieurs paramètres (mise au point manuelle, exposition, balance des blancs) et comme elles sont petites, il faut du doigté.

Dominantes colorées

Autre cas : Vous fimez un personnage qui parle à une personne portant un vêtement très coloré. Le reflet coloré du vêtement modifie la couleur du visage filmé. Ce n'est pas un défaut de la GS 120 ; simplement, cela se remarque moins avec des caméscopes qui donnent des couleurs plus estompées.

Autres caractéristiques

Ne vous fiez pas trop à certaines discussions sur Internet qui tournent parfois au règlement de comptes ou au radotage. Qu'importe que l'objectif  Leica de cette Panasonic soit fabriqué au Japon ? Les Japonais seraient-ils nuls en optique ? Vérifiez par contre que votre caméscope n'a pas subi un mauvais traitement qui aurait déréglé l'optique ou le capteur. Ne vous laissez pas abuser non plus par les discussions stériles sur le nombre de pixels du ou des capteurs. Souvent, les beaux causeurs oublient de dire s'ils parlent de la partie caméscope ou de la partie appareil photo intégré. DVD = 720 x 576 = 415000 pixels. La caméra professionnelle Panasonic DVCPRO50 comporte 3 CCD de 600000 pixels chacun ; ici, il y a 3 CCD de 540000 pixels chacun. Les pixels supplémentaires de certaines caméras servent à la photographie, qui donne des résultats assez décevants et qui doit être, pour l'instant, réservée à du dépannage.

L'ouverture de l'objectif du Panasonic GS 120 est de 1,8 à la focale la plus courte et passe à 2,8 à la focale la plus longue. Il doit sans doute en être de même sur beaucoup de caméscopes, sans que cela soit annoncé par les constructeurs. Je viens de voir un JVC avec zoom 20 fois, de 2,5 à 50 mm de focale, ouvert à 1,8 et dont la lentille frontale mesure 15 mm de diamètre. Cherchez l'erreur. 50 / 1,8 = 28 mm de diamètre auxquels il faut ajouter une marge pour l'absorption des lentilles et divers problèmes géométriques ! A la focale la plus longue, il doit donc être ouvert à 4 ou plus !

Sensibilité en basse lumière
Voilà un sujet qui a fait couler beaucoup d'encre. Il est clair que cette Panasonic équipée de 3 capteurs 1 / ₆ de pouce sera moins sensible qu'une Panasonic professionnelle équipée de 3 capteurs 2 / ₃ de pouce, donc comportant une surface sensible 16 fois plus grande (et aussi des amplificateurs plus performants). Par contre, elle peut être plus sensible qu'un caméscope ne comportant qu'un seul capteur de 1 / ₆ de pouce, voire 1 / ₄  de pouce. Tout dépendra des pertes des prismes de séparation et des filtres employés. (1/6)² . 3 = (1/3,5)². Les fabricants ne communiquent pas la-dessus.
La Panasonic professionnelle DVCPRO50, en mode prise de vue normale, 25 images par seconde, amplificateurs à fond, est capable de filmer sous 0,17 lux avec un objectif ouvert à 1,8 (en fait 0,1 lux, avec son objectif ouvert à 1,4), alors qu'il faut 28 lux au GS 120 à 25 images / s et à l'ouverture de 1,8, soit 164 fois plus. J'en conclus, les pixels ayant une surface 16 fois plus grande, que les amplificateurs ont un gain 10 fois plus grand sur la caméra professionnelle. En prise de vue à 25 images par seconde, la pana DVCPRO50 est plus sensible que l'oeil humain, la Pana GS 120 un peu moins.
A 5 images par seconde, la caméra professionnelle se contente de 1 / 100 de lux, à l'ouverture de 1,4 ; La Pana GS 120 à 1 image par seconde, nécessite 1 lux à l'ouverture de 1,8. Les 2 sont plus sensibles que l'oeil humain, mais à ces cadences, les mouvements ne sont pas correctement enregistrés.
Voici les résultats de mes mesures, sachant que je n'ai pas testé l'étalonnage de mon luxmètre, mais qu'il a l'air correct.
 

Panasonic GS 120 Eclairement en lux	vitesse d'obturation	ouverture du diaphragme	gain de l'amplificateur, en dB	observation
1 270	1 / 50 s	3,4	0	Bien exposé
460	1 / 50 s	1,8	0	bien exposé
380	1 / 50 s	1,8	3	bien exposé
225	1 / 50 s	1,8	6	bien exposé
80	1 / 50 s	1,8	15	bien exposé
20	1 / 50 s	1,8	18 = maximum	sous-exposé
20	1 / 50 s	1,8	? Mode bougie	un peu sous-exposé
20	?	1,8	Mode Image de nuit	bien exposé ; on peut descendre à la limite de 1 lux

Le gain de l'amplificateur, en mode bougie, s'ajuste automatiquement de 0 à 24 dB, selon mes estimations.
20 lux correspondent à l'éclairement donné dans une pièce de 10 m² par une lampe à incandescence de 75 W émettant 900 lumens. La pièce est recouverte de papier un peu sombre, la lampe est dans un angle, le sujet filmé, à l'opposé. La Panasonic GS 120 est moins sensible que l'oeil humain, en mode prise de vue à cadence normale (1/50 de s et ouverture 1,8) et à sa sensibilité maximale (mode bougie), mais plus que l'oeil humain en mode Image de nuit, à 1 image par seconde (1 s et ouverture 1,8). Du mode bougie, au mode Image de nuit, elle passe d'une sensibilité à 28 lux jusqu'à une sensibilité à 1 lux, soit 28 fois mieux, pour une durée d'exposition 50 fois plus longue. En mode image de nuit, l'amplificateur doit donc être boosté à 24 - 20 x Log(50 / 28) = 19 dB. Cette valeur calculée est proche du gain maximal de l'amplificateur (pas en mode bougie), donné pour 18 dB.

Le mode Image de nuit augmente la durée d'exposition d'une image jusqu'à 1 seconde (donc 50 fois plus qu'à la cadence de 25 images par seconde). Il filme donc au ralenti, mais ajoute des copies d'images pour en obtenir 25 par seconde. Utilisable pour filmer des monuments la nuit.
Lorsque l'éclairement est divisé par 2, si l'objectif est déjà à sa pleine ouverture, il faut augmenter le gain de l'amplificateur de 6 dB (décibels), pour un résultat identique.

Pour rester plus accessible au vidéaste qui ne dispose pas d'un luxmètre, disons que la Panasonic GS 120 est aussi sensible en basse lumière que la Panasonic DS 29 (de bonne réputation sur ce point) à capteur 1/4 de pouce et 800000 pixels, avec un meilleur rendu des couleurs. Le mode infrarouge est par contre absent. Filmer dans un église pas trop sombre est facile en mode bougie (la mise au point automatique atteint ses limites). Filmer une piste de danse uniquement éclairée par des spots colorés est possible en mode bougie et mise au point manuelle. C'est la limite de cette caméra. (Dans les mêmes conditions, la Panasonic DS 29 est encore capable d'effectuer une mise au point automatique). Le rendu des danseurs est par contre intéressant, avec un grain quasi invisible (il est plus visible sur la Panasonic DS 29), de beaux effets de lumière colorée, même en contrejour, spots de face dans le champ (c'est là qu'on voit à l'oeuvre le zoom Leica, même s'il est monté au Japon). L'image semble moins nette qu'avec la Panasonic DS 29 (peut-être parceque j'avais laissé la mise au point automatique et qu'elle patine complètement, peut-être aussi parceque le logiciel gomme le grain en diminuant la netteté de l'image), mais l'ambiance est parfaitement restituée. Evidemment, dans les mêmes conditions, une Panasonic tri CCD professionnelle aurait de la sensibilité en réserve (164 fois plus sensible), puisqu'elle est plus sensible que l'oeil humain en mode prise de vue à 25 images par seconde.

10. Conseils de base, pour cinéaste débutant.

Beaucoup de films réalisés par des cinéastes débutants souffrent de défauts rhédibitoires, faciles à éviter :

• Panoramiques dans tous les sens,
• zoom à tort et à travers,
• séquences interminables, sans cohérence.

Conseils :

• Evitez tout mouvement de caméra ou changement de focale non justifié,
• veillez à la stabilité maximale de la caméra,
• employez un trépied, ou un monopode qui stabilise la caméra et permet aussi de filmer très au-dessus de la foule, voire d'effectuer un gros plan, de l'autre côté d'une table,
• profitez du déplacement d'un personnage, pour changer de cadrage, en suivant son mouvement,
• avant d'appuyer sur le déclencheur, décidez ce que vous allez montrer,
• il n'y a rien de pire qu'une caméra qui hésite entre plusieurs personnages, pour finalement cadrer dans le vide,
• variez les plans,
• multipliez les portraits en gros plan, la netteté n'est pas suffisante pour des plans larges prolongés,
• pour un portrait valorisant, il faut que le caméscope se trouve situé un peu plus bas que le visage filmé ; pliez donc les genoux.
• Faites des prises courtes (6 secondes au temps du cinéma argentique), en soyant cependant attentif au son (problème qui ne se posait pas au temps du 16 mm ou Super 8 amateurs). Mais Pinnacle Studio 8 fait des miracles aux raccords sonores.
• Toute règle exigeant son contraire, vous pouvez, après des dizaines de plans courts, où la caméra est bien stable, insérer un long plan ou la caméra tourne, avec des danseurs, par exemple.
• Pour les raccords sonores avec Pinnacle, suivez le rythme de la musique (1 seconde <-> 25 images numérotées de 0 à 24). Tentez aussi les fondus enchaînés qui donnent très facilement d'excellents résultats.

11. Conseils pour progresser

Une fois que vous serez parvenus à produire des images qui ne donnent pas le mal de mer aux spectateurs, vous serez tentés de progresser. L'un des points les plus importants concerne les transitions. Utilisez les coupures (passage brusque d'une scène à la suivante) lorsque les deux scènes présentent un lien très fort, par exemple, même scène filmée sous deux angles différents. En ce cas, soignez le raccord sonore (suivez le rythme, évaluez les durées à couper de part et d'autre et calculez que 1 seconde <-> 25 images).
Nous avons déjà évoqué les fondus enchaînés (Pinnacle fond à la fois les images et les sons, très proprement).
Les différents fondus peuvent être paramétrés par défaut, en durée, par Configurer | Editer | Durées par défaut.
Une transition particulièrement efficace consiste à faire arriver le son avant l'image. Supposons que vous souhaitiez que le son de la scène 2 arrive 3 secondes avant les images, tout en étant synchronisé avec elles bien sur.
Placez la scène 1, coupez-la à sa longueur définitive. Placez ensuite la scène 2, trop longue de 3 secondes à son début. Verouillez la piste vidéo principale. Sélectionnez la piste son de la scène 2, Coupez-la, puis Collez-la sur la piste musique de fond. Déverouillez la piste vidéo principale, Verouillez la piste musique de fond. Coupez les 3 secondes du début de la scène 2. Déverouillez la piste musique de fond et faites la glisser à la bonne place. C'est le point le plus délicat de Pinnacle Studio 8. Eventuellement, zoomez pour plus de précision. Ensuite, faites apparaître la fenêtre Modifier le volume des 3 pistes audio. Placez le curseur au début de la piste musique de fond de la scène 2 et insérez un fondu sonore à l'ouverture (symbole en forme de triangle sous le curseur de volume). Notez que le bouton rotatif au-dessus de ce même curseur permet de régler le volume sonore de l'ensemble de la scène.
 

Haut de cette page

Page d'accueil

12. Réaliser des DVD personnels avec Adobe Premiere Element

Il n'y a pas photo.

Adobe Premiere est stable. La version Element est presque abordable. Je l'ai obtenue moins chère, livrée avec une carte d'acquisition FireWire qui dort depuis au fond d'un tiroir ! Il est plus difficile au premier abord que Pinnacle Studio, il faut se repérer dans les multiples fenêtres, mais après quelle puissance. 

Pistes son et image à volonté.

Enchaînement automatique d'images fixes.

Trajectoires, transparences... Pour ceux qui ne connaitraient pas, cela permet d'extraire une partie d'une image et de la déplacer sur une autre servant de fond.

Je n'ai eu qu'un problème au gravage de mes premiers DVD, résolu depuis. Voici le mode d'emploi :

Charger le mode d'emploi, fichier texte, au format .doc compatible avec Word.

Haut de cette page

Page d'accueil