Cours de seconde, quatrième page

Page modifiée le 10 / 2 / 2006
Leçons de seconde : 14Classification périodique des éléments ; travail pratique : famille d'éléments. 15La mole unité de quantité de matière ; travail pratique : volume de gaz dégagé, travail pratique : mesure de quantité de matière. 16Concentration molaire ; travail pratique. 17Transformation chimique, réaction chimique, équation ; travail pratique. 18Réaction chimique, bilan ; travail pratique. Travail pratique : Avancement.

14 Classification périodique des éléments


Sommaire : Classification périodique, famille des alcalins, famille des halogènes, famille des gaz nobles, Ions monoatomiques, liaisons covalentes, travail pratique : familles d'éléments.

1. Classification périodique


Les éléments sont classés par numéro atomique Z croissant. Une nouvelle ligne, appelée période, est commencée chaque fois que le remplissage électronique fait intervenir une nouvelle couche. Les éléments dont les atomes ont le même nombre d'électrons sur leur couche externe sont rangés dans une même colonne et constituent une famille.

2. Famille des alcalins


Ce sont les éléments de la première colonne, mis à part l'hydrogène. Ils possèdent un électron sur leur couche externe. ce sont des métaux. Ils réagissent violemment avec l'eau et donnent des ions porteurs d'une charge positive (cations), Li +, Na +, K +.

3. Famille des halogènes


Ce sont les éléments de la colonne 17. Ils possèdent 7 électrons sur leur couche externe. Ils réagissent facilement avec de nombreux métaux en donnant des ions porteurs d'une charge négative (anions), F -, Cl -, I -.

4. Famille des gaz nobles


Leur couche électronique externe comporte 2 électrons (hélium), ou 8. A température et pression ordinaires, ce sont des gaz monoatomiques. Ils sont chimiquement très peu réactifs.

5. Ions monoatomiques


Les atomes situés dans les colonnes 1, 2 et 13 donnent des ions portant 1, 2 ou 3 charges positives.

Les atomes situés dans les colonnes 17, 16 et 15 donnent des ions portant 1, 2 ou 3 charges négatives.

6. Liaisons covalentes


Les atomes situés dans les colonnes 17, 16, 15 et 14 peuvent établir 1, 2, 3 ou 4 liaisons covalentes.

7. Exercices

Pages 101 et suivantes, exercices n° 13, 15, 16, 17, 19, 25.

8. Travail pratique, familles d'éléments

8.1. Famille des halogènes, chlore, brome, iode


Vous allez employer de l'eau de chlore (eau dans laquelle on a dissout du gaz dichlore) ou de l'eau de Javel (moins toxique), de l'eau de brome et de l'eau iodée.

8.1.1. Action sur le nitrate d'argent


Dans trois tubes à essai, versez 2 mL des solutions précédentes et ajoutez quelques gouttes de solution diluée de nitrate d'argent. Le nitrate d'argent est coûteux. Vous pouvez n'effectuer qu'une des réactions et observer les résultats de deux autres groupes de travail pratique. Savez-vous à quelle occasion de votre vie, 'vous' avez utilisé du nitrate d'argent ?

Réponse : A votre naissance, une goutte de solution de nitrate d'argent a été déposée dans vos yeux. C'est un désinfectant, destiné à éliminer les germes d'une éventuelle maladie vénérienne. Lorsque vous gaspillez du nitrate d'argent, pensez aux dizaines de milliers d'enfants africains qui n'ont pas eu votre chance et qui sont aujourd'hui aveugles.

Notez vos observations. Exposez les précipités obtenus à la lumière.

8.1.2. Action sur les ions fer (II)


La solution contenant ces ions doit être préparée peu de temps avant son emploi. //à partir de Fe SO4 (NH4)2 SO4, 6 H2O
Séparez-la en deux parts. Dans l'une, versez un peu de soude (hydroxyde de sodium). Dans l'autre, ajoutez un peu d'eau de chlore (ou de brome ou iodée), agitez quelques secondes, observez. Ajoutez ensuite de la soude. Qu'observez-vous ? Conclusion ?

8.1.3. Action sur le permanganate de potassium


Quel est l'ion responsable de la couleur magenta de la solution de permanganate de potassium ? Faites agir les trois solutions d'halogènes. Qu'observez-vous ?
Si l'expérience ne vous paraît pas très concluante, faites agir les halogènes sur de l'encre diluée dans de l'eau, en n'oubliant pas de garder un échantillon témoin. L'encre est détruite et devient de couleur brune.

8.2. Famille des alcalino-terreux, magnésium, calcium


Vous disposez de poudre de magnésium et d'un petit morceau de calcium. Faites les réagir avec de l'eau. Qu'observez-vous ? Ajoutez ensuite quelques gouttes de phénolphtaléine. Quelle est votre conclusion ? Quel est le métal le plus réactif ?

8.3. Famille des alcalins, sodium, potassium


Expériences réservées au professeur. Prévoir une vitre (laissant un espace au-dessus du cristallisoir), ou mieux une grille métallique de protection. Commencez par jeter un petit morceau de métal sodium dans l'eau du cristallisoir. Ajoutez ensuite de la phénolphtaléine. Le potassium doit-il être plus ou moins réactif que le sodium ? ATTENTION !!!

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15 La mole unité de quantité de matière


Sommaire : La mole, masse molaire, mesure de quantités de matière, mesure de masses, mesures de volumes, volume molaire d'un gaz, la mole : travaux pratiques.

1. La mole


Lorsque nous manipulons des espèces chimiques, même en prenant des précautions pour éviter les gaspillages, nous utilisons des masses de quelques grammes. Un gramme d'acide éthanoïque contient 1,0 . 10 22 molécules, soit plus de dix mille milliards de milliards de molécules. C'est un nombre gigantesque. Pour compter facilement certains objets, il est habituel de les regrouper : Une rame de papier, une boîte d'allumettes... Il est logique de faire de même pour les atomes :

Une mole d'atomes est la quantité de matière d'un système contenant autant d'atomes qu'il y en a dans 12 grammes de carbone 12. Symbole de la mole : mol.

Dans une mole de molécules d'acide éthanoïque (60 g), il y a (environ) 6 . 10 23 molécules. Dans 2 moles (120 g), il y en a 12 . 10 23. De même, dans une mole de molécules de dioxygène (32 g, mais, et c'est plus facile à mesurer, environ 24 litres), il y a aussi 6 . 10 23 molécules.

La constante d'Avogadro vaut : NA = 6,02 . 10 23 mol -1.

C'est une valeur numérique énorme. Imaginons un ordinateur capable de compter des atomes un à un, à la cadence de 10 milliards d'atomes par seconde (ce qui est déjà pas mal ! ) ; il lui faudrait 2 millions d'années pour compter une mole d'atomes !

2. Masse molaire

2.1. Masse molaire atomique


La masse molaire atomique d'un élément est numériquement égale à la masse d'une mole d'atomes de cet élément. Elle se mesure en grammes par mole, symbole : g . mol -1.

2.2. Masse molaire moléculaire


La masse molaire moléculaire d'une espèce chimique est numériquement égale à la masse d'une mole de molécules de cette espèce.

A titre d'exemple, calculons la masse molaire de l'eau, H 2 O :

M (H) = 1 g, M (O) = 16 g, donc M (H 2 O) = 2 x 1 + 16 = 18 g.

3. Mesure de quantités de matière

3.1. Mesure de masses


La masse m (en grammes) d'une quantité de matière n (en moles) d'une espèce de masse molaire M (en grammes par mole) est donnée par la relation :

m = n . M

Vous devez savoir employer cette relation. Il est déconseillé de l'apprendre par cœur, car vous confondrez m et M. Entraînez-vous à la retrouver rapidement, à partir d'exemples simples : Une mole d'acide éthanoïque a une masse m de 60 g, deux moles (n = 2 mol) ont une masse de 2 x 60 = 120 g.
1 L d'eau a une masse de 1000 g et contient donc 1000 / 18 = 55,5 mol d'eau.

3.2. Mesures de volumes


Le volume v (en litres) d'une quantité de matière n (en moles) d'une espèce de volume molaire V (en litres par mole) est donné par la relation :

v = n . V

V( H2Oliquide ) = 1 / 55,5 = 0,018 L = 18 mL (à pau près le volume d'un tube à essai).

La remarque précédente reste valable. Ceci est surtout intéressant pour les gaz.

3.3. Volume molaire d'un gaz


Le volume molaire d'un gaz est indépendant de la nature de ce gaz. Il ne dépend que de la température et de la pression.
// Quasi indépendant.

Dans les conditions courantes du laboratoire, une mole de gaz occupe un volume de 24 litres. Le volume molaire est donc de 24 L . mol -1.
// Dans notre petite ville d'altitude, Pontarlier, le volume molaire d'un gaz, à 20 ° C, est de 26,4 L . mol -1.

4. Exercices

Pages 117 et suivantes, exercices n° 8, 10, 12, 13, 20, 27.

5. La mole, travail pratique

5.1. Expérience


Plongez un ruban de magnésium, long de 5 cm dans de l'acide chlorhydrique dilué. Mesurez par déplacement d'eau le volume de gaz formé. Calculez les quantités de matière mises en jeu. Sachez que 88,4 cm de magnésium ont une masse de 0,95 g.

5.2. Mode opératoire


(Ce mode peut être proposé aux élèves après une réflexion collective sur la meilleure façon de procéder). Préparez d'abord l'éprouvette de 100 mL, dans laquelle le gaz formé sera recueilli : Remplissez un cristallisoir d'une quantité suffisante d'eau. Les plus astucieux auront préalablement mis à l'abri leur cahier de physique chimie. Remplissez d'eau l'éprouvette, bouchez-la avec votre main et retournez-la sur le cristallisoir. Si un tout petit peu d'air a pénétré à l'intérieur, notez son volume. Veillez à ce que l'éprouvette ne se renverse pas. Dans un ballon de 250 mL, versez environ 50 mL d'acide chlorhydrique dilué, de concentration 1 mol . L -1. Préparez votre bouchon, muni d'un tube à dégagement que vous engagez sous l'éprouvette. Essayez de placer le bouchon sur le ballon sans renverser, ni l'acide du ballon, ni l'éprouvette. Il vaut mieux manipuler à deux. Quand tout est au point, placez le morceau de magnésium, replié sur lui-même, dans le ballon penché, au niveau du col, sans que le magnésium tombe dans l'acide, enfoncez bien le bouchon, puis redressez le ballon (l'étanchéité du bouchon est primordiale, compte tenu des propriétés du gaz qui se dégage). Observez ce qui se passe lorsque le magnésium se trouve au contact de l'acide. Notez le volume de gaz formé.

5.3. Observations


Nous observons que le métal magnésium disparaît totalement. Que devient-il ? Reste-t-il de l'acide chlorhydrique à la fin de la transformation chimique ? Comment s'en assurer ?
Le métal devient ions magnésium. //Quelques élèves imaginent qu'il passe à l'état gazeux, d'autres qu'il devient liquide.
Il reste de l'acide. Il est possible de goûter avec prudence la solution : Toucher la surface du doigt, éliminer la goutte de solution sur le doigt puis y poser la langue. Le goût acide est bien présent. Toute autre méthode (indicateur coloré) est envisageable.

5.4. Étude théorique


Le magnésium métal disparaît, transformé en ions magnésium Mg 2+. Pour une mole de magnésium métal qui réagit, une mole de dihydrogène H 2 est formée. L'équation bilan simplifiée de la transformation chimique peut s'écrire :

Mg + 2 H + -> Mg 2+ + H 2

Calculons la masse de magnésium métal apportée : 0,95 x 5 / 88,4 = 0,0537 g.

Calculons la quantité de magnésium métal apportée : La masse molaire du magnésium est de 24,3 g . mol -1. La quantité de magnésium est de 0,0537 / 24,3 = 2,2 . 10 -3 mol. n (Mg) = 2,2 . 10 -3 mol.

Calculons la quantité de dihydrogène produite n (H2) = n (Mg), donc n (H2) = 2,2 . 10 -3 mol.
Calculons le volume de dihydrogène qui a dû se former, sachant que le volume molaire V est d'environ 24 L . mol -1.
v (H2) = n (H2) x V. Donc v (H2) = 2,2 . 10 -3 x 24 ou v (H2) = 0,053 L, ou encore 53 mL ou cm 3.

Comparez ce volume à celui effectivement recueilli.

//La moyenne de huit mesures réalisées par les élèves donne 49,4 mL, soit 7% d'erreur.
//Remarque : Il vaudrait mieux mesurer le volume de dihydrogène dégagé, lorsque le niveau de l'eau est le même à l'intérieur et à l'extérieur de l'éprouvette.
//Certains livres proposent la même expérience, mais avec une éprouvette remplie d'acide, sur laquelle il faut enfoncer rapidement un bouchon percé d'un trou. Si en enfonçant le bouchon un élève s'envoie de l'acide dans l'œil, qui sera responsable ?

6. Deuxième travail pratique, s'il reste du temps


A l'aide d'une balance de précision, pesez 0,1 mol de chlorure de sodium.

// Insister sur la fragilité des balances de précision ; si la masse maximale supportée par la balance, indiquée sur celle-ci, est dépassée, même faiblement, il y a risque de destruction du capteur de force. Je viens de voir un élève écraser des cristaux de bicarbonate de soude, directement sur le plateau de sa balance ! Heureusement, nos balances au 1/10 de gramme sont assez résistantes. Il n'en est pas de même pour les balances au 1/100 g.
// Le sel doit être placé sur un morceau de papier filtre, après que la tare ait été faite.

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16 Concentration molaire


Sommaire : Solution aqueuse, concentration molaire d'une espèce chimique, quelques valeurs courantes de concentrations, travail pratique : préparation de solutions de concentration déterminée.

1. Solution aqueuse


L'eau de mer est salée ; elle contient un solide dissout, le chlorure de sodium : c'est une solution aqueuse de chlorure de sodium, l'eau est le solvant, le chlorure de sodium est le soluté. Dans un marais salant, sous l'effet du Soleil et du vent, l'eau s'évapore progressivement ; le sel reste en solution. L'eau devient de plus en plus salée, sa concentration en sel augmente. Lorsque cette concentration atteint un certain seuil, le sel commence à se déposer sous forme solide ; on dit que la solution est saturée en sel.

2. Concentration molaire d'une espèce chimique


La concentration molaire C(E), ou [E] d'une espèce moléculaire E dissoute est numériquement égale au quotient de la quantité de matière n(E) de l'espèce dissoute, par la volume V de la solution.

C(E) ou [E] = n(E) / V. Une concentration se mesure en mol . L -1.

3. Quelques valeurs courantes de concentrations

Solution Soluté Concentration en mol . L -1 Information
Ammoniaque Ammoniac 18 Les solutions vendues dans le commerce peuvent être très concentrées.
Vin Alcool 2 à 4 Selon le degré alcoolique.
Sang Alcool 0,01 Maximum autorisé au volant
Eau de mer Chlorure de sodium [Na+] = [Cl-] = 0,4 mol.L-1 Variable selon la mer
Sérum physiologique Idem 0,15 Comme dans le sang
Eau potable Ions nitrate 8 . 10 -4 Au maximum

4. Exercices

Pages 134 et suivantes, exercices n° 9, 10, 13, 14, 15.

5. Préparation de solutions de concentration déterminée, travail pratique

5.1. Objectifs


Vous devrez préparer deux solutions de chlorure de sodium dans l'eau, de concentrations déterminées, 1,5 et 0,15 mol.L-1, par :

En fait, il s'agit pour vous de préparer du sérum physiologique (non stérile ! ), et vous allez vous rendre compte, compte tenu du matériel dont vous disposez, qu'il vous faut procéder en deux étapes.

5.2. Matériel disponible


Vous disposez :

5.3. Proposez un protocole expérimental


Vous devrez entre autres vous poser les questions suivantes :

Quelle masse de chlorure de sodium faut-il dissoudre dans 100 mL de sérum physiologique ?
Comment faire pour obtenir une précision satisfaisante ?
Comment peser ?
Comment verser le sel dans la fiole jaugée ?
Comment le dissoudre dans l'eau et obtenir une solution homogène ?
Comment obtenir une concentration correcte ?
Comment diluer la première solution obtenue ?

5.4. Remarques


En effectuant votre travail, il serait intéressant que quelques questions vous soient venues à l'esprit ?

Que devient le chlorure de sodium quand il se dissout dans l'eau ?
Que signifie une concentration de chlorure de sodium de 0,15 mol.L-1 ?
Avez-vous vérifié la concentration réellement obtenue ?

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17 Transformation chimique, réaction chimique, équation


Sommaire : Exemple de transformation chimique : la combustion du méthane, réaction chimique, équation chimique, travail pratique : réaction chimique, équation.

1. Exemple de transformation chimique, la combustion du méthane


Allumons un bec Bunsen. Dans notre (petite) ville, il est alimenté en gaz méthane CH4. Lors de l'allumage, nous avons fermé la virole ; le gaz brûle avec une flamme éclairante ; la combustion est incomplète. Ouvrons progressivement la virole, jusqu'à obtenir une flamme bleue ; la combustion est complète (ou du moins nous ne pouvons faire mieux avec ce bec Bunsen). Le méthane et le dioxygène de l'air sont les réactifs, l'eau et le dioxyde de carbone sont les produits de cette transformation chimique. Y a-t-il d'autres produits ? Sans doute, carbone, monoxyde de carbone, oxydes d'azote...

2. Réaction chimique


//Rappelons la façon dont le programme officiel introduit transformation chimique et réaction chimique : A la transformation chimique d'un système est associée une réaction chimique qui rend compte macroscopiquement de l'évolution du système et qui donne lieu à une écriture symbolique appelée équation.
L'enseignant fait bien la distinction entre la transformation chimique subie par le système et la réaction chimique qui modélise cette transformation, modélisation adaptée à une étude macroscopique.
//Cette distinction s'éclaire dans le programme de terminale S : La transformation d'un système chimique n'est pas totale, mais elle est orientée, alors que la réaction qui lui est associée peut parfois avoir lieu dans les deux sens : l'avancement final ne s'identifie donc pas toujours à l'avancement maximal.
Une transformation chimique peut aussi être modélisée, pour une étude microscopique, par le mécanisme réactionnel.
 

La transformation d'un système chimique est généralement complexe. La réaction chimique est une façon simplifiée de décrire un aspect d'une transformation, à l'échelle macroscopique.
Dans notre exemple, nous considérerons la réaction chimique dont les réactifs sont le méthane et le dioxygène, et les produits, le dioxyde de carbone et l'eau.

Lors d'une transformation chimique, les noyaux des éléments chimiques présents ne sont pas modifiés ; seuls les électrons des couches externes des atomes ou des ions interviennent. Il y a conservation des éléments chimiques.

3. Équation chimique


Lors d'une transformation chimique, les quantités de réactifs consommés et de produits formés sont proportionnelles. Cela conduit à écrire des équations chimiques.
méthane + dioxygène -> dioxyde de carbone + eau (les proportions ne sont pas indiquées)

CH4 + 2 O2 -> CO2 + 2 H2O

Les coefficients 2 (et 1 qui, comme en mathématiques, n'est pas écrit, 1 x = x) sont appelés nombres stœchiométriques (ou coefficients stœchiométriques).

Le symbole d'un élément peut représenter un atome, ou une mole d'atomes.

Lors de l'écriture d'une équation, il faut respecter la conservation des éléments et des charges.

Considérons, pour illustrer ce dernier point la réaction du métal fer, sur une solution de sulfate de cuivre :

Fe + Cu2+ -> Fe2+ + Cu

Dans la réalité, le système chimique est électriquement neutre, dans son état initial, comme dans son état final ; si la même charge positive apparaît dans les deux membres de l'équation chimique, c'est parce que les ions sulfate, SO42-, qui ne participent pas à la transformation chimique, ne sont pas écrits.

4. Exercices


Pages 148 et suivantes, exercices n° 8, 10, 15, 16, 21.

5. Réaction chimique, équation, travail pratique

5.1. Liste de matériel destinée au préparateur


Au bureau :
Bouteille vide d'eau minérale de 1,5 L.
Balance au 1 / 100 de gramme.
Eau de chaux.
Réserve d'eau distillée.
Papier essuie-tout.
Pour 8 groupes d'élèves :
Tubes à essai.
Pinces en bois.
2 béchers.

Proposez une série d'expériences permettant de déterminer la nature chimique des produits formés lors de la combustion du méthane dans l'air.


Matériel nécessaire, pinces en bois, tubes à essais, bécher, eau de chaux.
 

5.1. Mise en évidence de l'élément carbone dans le méthane


Versez un peu d'eau de chaux (0,5 mL) dans un tube à essais, en mouillant les parois du tube. En tenant le tube avec les pinces en bois, lui faire traverser les gaz brûlés, au-dessus de la flamme d'un bec Bunsen alimenté au méthane. L'eau de chaux doit se troubler. Une autre technique consiste à mouiller les parois d'un tube d'eau de chaux, puis à le passer, à l'envers au-dessus de la flamme. Ne laisser en aucun cas le tube trop longtemps au-dessus de la flamme, mieux vaut le passer plusieurs fois de suite.

Conclusion : La combustion du méthane dans l'air produit du dioxyde de carbone qui trouble l'eau de chaux. L'air ambiant ne contenant pas de carbone, celui-ci est un élément constitutif du méthane.

Vous pouvez aussi provoquer une combustion incomplète du méthane (flamme éclairante) et constater un dépot de noir de carbone sur le fond d'un bécher.

5.2. Mise en évidence de l'élément hydrogène dans le méthane


Remplir un bécher d'eau froide, réglez la virole du bec Bunsen pour que la flamme ne soit pas trop chaude (à peine éclairante). Passez plusieurs fois de suite, assez rapidement, le bécher tenu à la main, au-dessus de la flamme. De la condensation s'observe nettement ; elle disparaît lorsque le bécher s'éloigne de la flamme. Surtout ne pas faire chauffer le bécher en le laissant trop longtemps au-dessus de la flamme.

Conclusion : La combustion du méthane dans l'air produit de la vapeur d'eau qui se condense sur le fond d'un bécher froid. L'air ambiant ne contenant pas d'hydrogène, celui-ci est un élément constitutif du méthane.

5.3. Masse molaire du méthane


Proposez une expérience permettant de vérifier que l'alcane que vous brûlez est bien du méthane CH4 et non de l'éthane C2H6. Vous devrez calculer les masses molaires de ces deux gaz, les comparer à la "masse molaire" de l'air et proposer au professeur de vérifier vos raisonnements de manière expérimentale.

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18 Réaction chimique, bilan


Sommaire : Cas particulier, réaction dont les nombres stœchiométriques sont égaux à 1, réactif limitant, avancement de la réaction, cas particulier, réaction dont un nombre stœchiométrique vaut 1, cas général, travail pratique : réaction chimique, bilan, 2° travail pratique : avancement, avec mesure de pression.

1. Cas particulier, réaction dont les nombres stœchiométriques sont égaux à 1

1.1. Réaction


Considérons la réaction chimique qui sera étudiée en travail pratique, entre l'acide éthanoïque (ou acide acétique) noté HA et l'hydrogénocarbonate de sodium (ou bicarbonate de soude) NaHCO3.

 NaHCO3 + HA -> CO2 + H2O + Na+ + A-

1.2. Réactif limitant


Le réactif limitant est celui qui est introduit en défaut. Il disparaît totalement au cours de la réaction chimique.

1.3. Avancement de la réaction


Dans une réaction chimique dont tous les nombres stœchiométriques sont égaux à 1, l'avancement correspond à la quantité de matière (de n'importe quel réactif) consommée. A l'instant initial, l'avancement vaut 0. Lorsque la transformation chimique est achevée, c'est à dire lorsque le réactif limitant a disparu, l'avancement est maximal. A une étape intermédiaire, l'avancement est noté x et se mesure en moles.

Calculez l'avancement maximal de la réaction 1 1, pour les différents groupes de travaux pratiques.
 
 
N° du groupe 1
Avancement maximal en moles 4,2.10-3
4,5.10-3
5,1.10-3
6,3.10-3
 X
6,3.10-3
5,7.10-3
6,4.10-3
6,6.10-3
6,7.10-3
6,8.10-3
6,6.10-3
7,0.10-3
6,4.10-3
6,7.10-3
 X

2. Cas particulier, réaction dont un nombre stœchiométrique vaut 1

2.1. Exemple


Considérons la réaction :

Cu2+ + 2 OH- -> Cu (OH)2
Supposons que nous fassions agir 5 moles de soude (réactif en excès, puisque 2 suffiraient) sur 1 mole de sulfate de cuivre.

2.2. Bilan de la réaction


Nous pouvons remplir le tableau suivant :
 
 
Équation de la réaction
Cu2+
+ 2 OH- -> Cu (OH)2
Avancement en moles
n(Cu2+) en moles
n(OH-) en moles
n(Cu (OH)2) en moles
État initial
0
1
5
0
État intermédiaire
x
1 - x
5 - 2 x
x
État final
xmax = 1
0
3
1

3. Cas général

3.1. Exemple de réaction chimique


Considérons la réaction de combustion complète du butane dans le dioxygène de l'air :

2 C4H10 + 13 O2 -> 8 CO2 + 10 H2O

et supposons que nous disposons de 5 moles de butane et de 17 moles de dioxygène. Il devient moins évident de déterminer quel est le réactif limitant.
Question : Pouvez-vous le déterminer, au 'flair' ?

3.2. Bilan de la réaction

 
Équation de la réaction 2 C4H10 + 13 O2 -> 8 CO2 + 10 H2O
Avancement en moles n(C4H10) en moles n(O2) en moles n(CO2) en moles n(H2O) en moles
État initial
0
5 17 0 0
État intermédiaire
x
5 - 2 x
17 - 13 x
8 x
10 x
État final xmax = 17/13 = 1,3 5 - 2 . 1,3 = 2,4  0 8 . 1,3 = 10,4 10 . 1,3 = 13

Calculons xmax pour les deux réactifs ; 5 - 2 . xmax = 0 donne xmax = 2,5 mol et 17 - 13 . xmax = 0 donne xmax = 17/13 = 1,3 mol. Le réactif limitant est celui pour lequel x atteint xmax en premier ; c'est ici le dioxygène.

3.3. Conclusion


Dans le tableau d'évolution, les coefficients de l'avancement x sont les nombres stœchiométriques de l'équation, précédés du signe - pour les réactifs qui disparaissent et du signe + pour les produits qui apparaissent.

Explications 'avec les mains'


//Les élèves ont beaucoup de difficultés à assimiler les notions de stœchiométrie, puis à retrouver le réactif limitant et à en déduire les différents résultats, quantités de réactifs restant, de produits formés... Il n'est pas certain que l'introduction de la notion d'avancement de la réaction change beaucoup cela (en fait si on fait le bilan sur dix classes de seconde, il semble que les bons élèves et les élèves travailleurs aient mieux assimilé tout ceci, avec la notion d'avancement, mais que les autres soient totalement noyés, comme d'habitude). Voici donc une analogie avec une recette de cuisine :

Une maîtresse de maison reçoit un grand nombre d'invités arrivant à l'improviste. Elle retrouve une recette et fouille ses placards. Elle y trouve 5 kilogrammes de farine et 17 œufs. Sa recette (pour 6 personnes) nécessite 2 kg de farine et 13 œufs, pour réaliser 8 gaufres et 10 crêpes (de grande taille ! ). Combien de personnes peut-elle servir ?

Il est évident que le réactif limitant sont ici les œufs. Avec sa farine, elle pourrait faire 5 / 2 = 2,5 fois sa recette ; mais avec ses œufs, elle ne peut la faire que 17 / 13 = 1,3 fois. Numériquement 1,3 est bien l'avancement maximal de la réaction ; tout le reste en découle, il restera de la farine ...

 Voici une autre analogie, avec des équipes de foot :

Vous devez organiser des équipes comportant chacune 2 filles et 3 garçons. Dans votre quartier il y a 35 garçons inscrits et 25 filles. Combien y aura-t-il d'équipes ? qui restera sur le bord du terrain ?

//Une autre difficulté pour les élèves, une fois que ceci est compris avec des nombres entiers, est de passer aux nombres réels. Un entraînement peut consister à enchaîner des calculs avec nombres entiers, puis nombres réels (arrondis sous forme de décimaux) supérieurs à 1, puis enfin inférieurs à 1 (puissance négative de 10).
Un bon conseil à donner aux élèves qui ont du mal, est de poser leur problème avec des entiers, regarder quels sont les calculs, puis passer aux décimaux.

4. Exercices


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5. Réaction chimique, bilan, travail pratique

5.1. Matériel nécessaire


Pour chaque poste, un ballon de 250 mL et un valet pour éviter son basculement. Un bouchon bien étanche muni d'un tube à dégagement. Un tuyau souple s'adaptant à ce tube. Une éprouvette graduée de 200 ou 250 mL, une cuve à eau. Une pipette jaugée de 5 mL, une propipette, un petit bouchon (il doit passer par le col du ballon), muni d'une boucle de fil, une spatule, une pissette d'eau distillée, une balance au 1/10 de gramme (le 1/100 serait préférable) et un carré de papier filtre, du papier pH.

Au bureau, une bouteille de vinaigre blanc à 6 ou 8 degrés, quelques verres à pied pour distribuer le vinaigre, du bicarbonate de soude (hydrogénocarbonate de sodium), une réserve d'eau distillée.

5.2. Présentation


La réaction de l'acide éthanoïque (ou acide acétique) sur l'hydrogénocarbonate de sodium (ou bicarbonate de soude) produit un dégagement de dioxyde de carbone. La mesure du volume de ce gaz formé permet de déterminer les quantités de matière formées ou ayant réagi. Nous utilisons du vinaigre d'alcool à 6° qui est une solution dans l'eau d'acide éthanoïque de concentration 1,0 mol . L-1.

5.3. Mode opératoire


Versez dans un ballon 5 mL de vinaigre. Quel matériel employez-vous ? Ya-t-il des mesures de sécurité particulières à adopter ? Pesez sur un morceau de papier filtre, puis verser dans une coupelle 0,42 g d'hydrogénocarbonate de sodium. (Selon les groupes de travail pratique, mettre 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6... g d'hydrogénocarbonate de sodium). Mettez en place le système à dégagement par déplacement d'eau, avec une éprouvette graduée de 200 mL. Placez la coupelle dans le ballon, sans qu'elle tombe dans le vinaigre, placez le bouchon et déclenchez la transformation chimique. Mesurez le volume de gaz formé.

//Si le vinaigre est à 8 °, il faut employer 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 g de bicarbonate de soude. Une éprouvette graduée de 200 mL suffit.

5.4. Résultats


Complétez le tableau suivant, en utilisant les résultats obtenus par tous les autres groupes de travail :
 
N° du groupe 1 2 3 4 5 6 7 8
Volume de dioxyde de carbone formé, en litres 0,110
0,118
0,134
0,167
 X
0,166
0,151
0,170
0,175
0,178
0,180
0,175
0,186
0,170
0,176
 X
Quantité de dioxyde de carbone formé, en moles                
Quantités d'acide éthanoïque et d'hydrogénocarbonate de sodium ayant réagi                
Avancement maximal en moles                

//Le tableau est rempli avec les mesures de mes élèves, ayant versé 5 mL de vinaigre d'alcool à 8 ° et 0,3 0,4 ... g de bicarbonate. Les balances employées sont au 1/10 de g ; la précision est donc très faible.

//Comme coupelle, nous employons de petits bouchons de tubes de médicaments ; pour qu'ils descendent dans le ballon sans se renverser, ils sont retenus par une boucle de fil ; il suffit de les descendre doucement au fond du ballon, de boucher celui-ci, puis d'agiter.

5.5. Interprétation


Comment pouvez-vous prouver que l'un des réactifs est éventuellement encore présent dans le mélange final ? Quel est le réactif limitant ? Calculez les quantités de réactifs restantes et de produits formés, pour les groupes 1, 4 et 8.

//Réponse partielle : La mesure du pH, à l'aide de papier pH, nous indique s'il reste du vinaigre ; attention, il peut rester une goutte de vinaigre n'ayant pas pu réagir dans le col du ballon. Le trouble du mélange final indique qu'il reste du bicarbonate de soude.

6. Avancement, 2° travail pratique, avec mesure de pression


//Note : Ce travail pratique peut être réalisé en IESP. Il est possible d'enlever quelques lignes dans le code source du logiciel, et de les faire retrouver aux élèves, ou bien d'enlever du code source le calcul d'avancement et de procéder à ce calcul, par une formule, après transfert des mesures de pression, dans un tableur.

Cette expérience est basée sur le travail pratique précédent, où la quantité de dioxyde de carbone formé est trouvée par mesure de l'évolution de la pression au cours du temps. Pour l'exploitation des résultats de mesure, il serait souhaitable que les élèves aient vu la leçon sur la loi des gaz parfaits.

6.1. Matériel nécessaire


Pour chaque poste, un ballon de 500 mL, ou 1 L  (250 mL suffisent, mais en ce cas, employer 2 mL de vinaigre à 8 °, sinon la pression augmente beaucoup) et un valet pour éviter son basculement. Un bouchon bien étanche muni d'un tube à dégagement. Un tuyau souple s'adaptant à ce tube, relié à un capteur de pression tel que décrit dans les pages TP, IESP, MPI de ce site. Un ordinateur avec carte d'acquisition de données, un logiciel d'acquisition. Si vous employez des cartes Candibus, voici un logiciel d'acquisition gratuit dédié à ce travail pratique (il est livré avec le code source et un fichier de mesures de pression réalisé avec un ballon de 1 litre (volume réel 1,15 L), dont l'extension est .txt, lisible par un tableur.

L'avancement maximal mesuré par évolution de la pression est de 5 x 1,15/1 ou 5,8 . 10-3 mol, celui calculé à partir de la quantité de vinaigre est de 6,7 . 10-3 mol.

Comme cause de l'écart, on peut soupçonner la dissolution dans l'eau, du dioxyde de carbone : D'après l'article d'André Gilles (BUP 828 de Novembre 2000), l'écart dû à cette solubilité peut être estimé à environ 3 %. A condition de ne pas ajouter d'eau au vinaigre. Or dans notre expérience, nous avons ajouté environ 10 mL d'eau aux 2 mL de vinaigre.

Détail du calcul sommaire : Solubilité de CO2 : 3,5.10-2 mol.L-1 d'eau, pour une pression de CO2 de 1 bar. Ici, il faut prendre en compte une pression partielle, mais la pression totale est supérieure à 1 bar, et la concentration en CO2 augmente.

Si vous disposez de Delphi de Borland, voici le seul code source de ce logiciel (il nécessite l'installation dans Delphi de notre composant pilotant les cartes Candibus ; de plus, votre version de Delphi doit posséder le composant TChart).
Une pipette jaugée de 5 mL (ou 2 mL), une propipette, un petit bouchon (il doit passer par le col du ballon), muni d'une boucle de fil pour le retenir, une spatule, une pissette d'eau distillée, une alimentation -15 V, +15 V et des fils électriques. Pour la variante de ce travail pratique, une balance au 1/10 de gramme et un carré de papier filtre.

Au bureau, une bouteille de vinaigre blanc à 6 ou 8 degrés, quelques verres à pied pour distribuer le vinaigre, du bicarbonate de soude (hydrogénocarbonate de sodium), une réserve d'eau distillée.

6.2. Mode opératoire


Raccordez le capteur de pression à son alimentation et aux entrées de la carte d'acquisition ; après vérification des connexions, mettez en service l'alimentation et le logiciel pilotant la carte d'acquisition. Lancez une série de mesures, pour vous assurer que tout va bien ; arrêtez les mesures.
Versez dans le ballon 5 mL de vinaigre. N'ajoutez pas d'eau, à cause de la solubilité du dioxyde de carbone dans celle-ci. Dans le petit bouchon, placez une bonne spatulée d'hydrogénocarbonate de sodium. (Variante, pesez-en 2 grammes). Descendez délicatement le petit bouchon dans le ballon, sans que les réactifs entrent en contact, fermez le bouchon en le maintenant fermement. Lancez l'acquisition (auparavant, vous aurez vérifié que tout va bien en lançant un premier enregistrement et en simulant l'augmentation de pression en soufflant dans le tuyau propre), puis après quelques secondes, secouez vigoureusement le ballon pour que le petit bouchon se renverse et que le maximum de bicarbonate entre en contact avec le vinaigre. ATTENTION à ne pas envoyer de vinaigre dans le capteur de pression. Évitez de secouer à nouveau le ballon, lorsque la réaction est commencée. Lorsque la réaction est terminée, attendez quelques dizaines de secondes, puis arrêtez l'acquisition et séparez le capteur de pression du ballon.

6.3. Exploitation des résultats


Vous pouvez éventuellement transférer la courbe obtenue dans Excel, puis l'imprimer.

1 Quel est le réactif limitant ? Calculez l'avancement maximal de la réaction, à partir des données du mode opératoire. Le fait de secouer à nouveau le ballon au cours de la réaction met un peu plus de bicarbonate de soude en contact avec le vinaigre. Cela change-t-il l'avancement maximal ? Cela change-t-il quelque chose à la courbe obtenue ?

2 Calculez la quantité de gaz initialement présente dans le ballon, en supposant que l'air, bien que mélange de deux gaz, se comporte comme un gaz pur, à l'aide de la loi des gaz parfaits.
3 Calculez la quantité totale de gaz présente dans le ballon en fin de réaction, à l'aide de la loi des gaz parfaits. Quel est le volume total occupé par ce mélange gazeux ? Quel est la quantité (en moles) de gaz formé ? Correspond-elle à ce que vous avez calculé au 1° ?

Lorsque l'avancement x est égal à la moitié de sa valeur maximale (celle trouvée par mesure de pression), quelle quantité de dioxyde de carbone s'est-elle formée ? Quelle quantité totale de gaz le ballon contient-il ? Quelle doit-être la pression mesurée, en appliquant la loi des gaz parfaits ? Au bout de combien de temps, après le début de la réaction, x est-il égal à la moitié de sa valeur maximale ?

Autres questions :
Pourquoi avons-nous ajouté de l'eau au mélange réactionnel ? Au bout de combien de temps, la réaction est-elle terminée ? Pourquoi faut-il éviter d'agiter une deuxième fois le ballon ?

// Réponses partielles :

// L'ajout d'eau ralentit la réaction chimique et limite une éventuelle variation de température qui modifierait la pression du mélange gazeux. D'un point de vue mathématique, la réaction est terminée au bout d'un temps infini. Si on agite une deuxième fois le ballon (parce que du bicarbonate reste encore dans le petit bouchon), cela ne modifie pas l'avancement maximal de la réaction (s'il y a déjà suffisamment de bicarbonate dans le vinaigre) puisque le vinaigre est le réactif limitant, mais cela modifie la vitesse de la réaction, car le contact entre les réactifs est meilleur ; la courbe p = f(t) présente une bosse, mais son asymptote ne semble pas être modifiée.
 

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